On va être cru, une nouvelle fois : Sabri Lamouchi n’a pas le niveau pour entrainer l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Débarqué à la tête des Eléphants sans aucune expérience dans le métier, le technicien (sic) Franco-tunisien ne cesse d’étaler ses lacunes et ses limites au fil des sorties de son équipe. Contre le Maroc samedi, Lamouchi a montré que le costume de sélectionneur d’une sélection comme celle de la Côte d’Ivoire, était trop large pour lui. Défaillant dans le choix des hommes, misérable dans le coaching, l’ancien international français a étalé la panoplie de l’entraineur amateur.
Devant la maîtrise collective et tactique marocaine, le successeur de François Zahoui est resté aphone, sans idées, sans rien. Alors que son équipe récitait une partition des plus dégoûtantes sur l’aire de jeu, l’entraineur stagiaire n’a pas été capable de replacer les siens et d’apporter des solutions pour mettre fin à l’infamie. Même dans l’exercice des substitutions, le patron technique des Eléphants a été une calamité. Alors que son équipe court après le score, il remplace un latéral gauche par un latéral gauche. Fait entrer Wilfried Bony alors qu’il joue déjà avec quatre éléments offensifs (comme si le fait d’empiler les attaquants était la solution à l’indigence de son équipe). Résultat, le buteur de Swansea n’a jamais su se situer sur le terrain puisque Drogba jouait en pointe.
Le public demande son départ
Avec un tel technicien à sa tête, on comprend pourquoi la Côte d’Ivoire éprouve chaque fois du mal quand elle a affaire à une équipe mieux organisée et plus armée que des troisièmes couteaux comme la Gambie ou encore la Tanzanie… Hué par le public qui a réclamé son limogeage en plein match, Sabri Lamouchi a aujourd’hui grillé tous ses jokers et fini d’épuiser l’infime crédibilité qui lui restait. La liste de ses détracteurs ne cesse de s’allonger. Au sein du comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football, ses plus farouches défenseurs ont ainsi changé de parole. « Franchement, avec ce gars, on va tout droit dans le mur. Si on tombe sur un gros morceau lors du tirage au sort (du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2014), on peut dire adieu au Mondial ! », nous a ainsi soufflé, fataliste, un haut dirigeant de l’instance fédérale après le match contre le Maroc. Aujourd’hui, il n’y a plus que Sidy Diallo pour croire encore en l’ancien milieu de terrain français.
Par Abdoul Kapo