Quels sont vos premières impressions après avoir été nominé pour la finale du Prix Sport-Ivoire 2011 ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
C’est pour moi un honneur de figurer parmi les 5 meilleurs footballeurs de la saison pour le compte du Prix Sport-Ivoire 2011. Je ne m’y attendais pas. Je remercie surtout les Ivoiriens qui croient en moi et dont le vote m’a permis d’être de ces cinq majeurs. Je remercie également sport-ivoire qui a eu l’idée de récompenser les meilleurs. Car ce n’est pas toujours qu’on est reconnu chez soi.
 
Vous êtes en concurrence avec quatre autres grosses pointures du football ivoirien, êtes-vous en confiance ?
 
C’est vrai qu’il ya de gros calibres. Les quatre autres ont réalisé une grosse saison, tout comme moi. Maintenant le choix appartient aux observateurs et aux fans qui votent. Que le meilleur gagne et je pense que le meilleur sera le football ivoirien.
 
Après avoir remporté des prix à l’international, que représente le Prix Sport-Ivoire pour vous ?
 
C’est vraiment touchant de savoir qu’on est suivi au pays. C’est une reconnaissance du travail que nous faisons. A chaque fois, nous nous battons sur les terrains internationaux pour hisser le drapeau national loin dans le ciel. Savoir qu’au-delà des récompenses à l’extérieur nous sommes reconnus ici. Et c’est important pour nous.
 
Cette année la révélation du Prix Sport-Ivoire sera associée à la promotion de la paix et de la réconciliation. Qu’est ce que cela vous inspire ?
 
Vous savez après ce que le pays à vécu cette initiative d’associer le football à la promotion de la paix et la réconciliation est un concept auquel j’adhère totalement. Vous savez nous avons tous été victimes de cette crise. Ma maison familiale à Abobo a été pillée et mes trophées de meilleur buteur de meilleur joueur de Ligue 1 en Côte d’Ivoire ont été emportés. C’est dire que nous avons tous perdu quelque chose. Il faut maintenant se mettre ensemble, s’entraider. J’espère et je ferai tout pour être à cette cérémonie pour apporter ma petite pierre à la reconstruction du pays.
 
 
Interview réalisée par Patrick GUITEY à Cotonou