<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 
 
“Nous n’avons pas pris le ministère comme bouc émissaire“
 
« Les propos tenus (par le ministère) s’appuient sur une déclaration du président de la Fif parue dans Fraternité Matin du vendredi 18 octobre 2012.  Il a été dit que nous cherchions des boucs émissaires de la défaite des Eléphanteaux face à l’Italie. Que nous prenions prétexte du fait que les fonds n’aient pas été débloqués à temps pour justifier notre défaite. Non, nous ne prenons pas ce fait pour prétexte puisque la déclaration a été faite avant le match. La fédération n’a jamais tenu pour responsable qui que ce soit dans la défaite de l’équipe de Côte d’Ivoire contre l’Italie. Nous avons perdu contre une bonne équipe de l’Italie qui avait 40 matchs internationaux dans les jambes pendant que nous en avions que 15. Parce que nous n’avions pas eu les moyens à temps pour préparer notre équipe comme les grandes nations de football. Et c’est de cela qu’il s’agit ».
 
“Il n’appartient pas à la Fif de faire des visas“
 
« La question n’est pas le processus de décaissement que nous savons compliqué pour avoir passé 11 ans à la fédération ivoirienne de football.  Nous en débattons et nous estimons qu’il y a des efforts à faire pour changer un certain nombre de choses.  Nous estimons que deux mois pour le dépôt d’une communication, c’est largement suffisant. Si en deux mois on ne peut pas traiter un dossier en Côte d’Ivoire, alors on a des questions à se poser. Pour des communications déposées le 14 août par nous, c’est le 2 octobre qu’elles arrivent en Conseil des Ministres (…) Pourquoi le président se met dans cet état ? A la veille de match alors que le président sous pression attend le décaissement des fonds convenus, on demande à la Fif de faire des visas pour des membres de la délégation ministérielle. Ce qui n’était pas possible pour M. Arthur Beugré, le secrétaire général de la sélection qui préparait  le match face à l’Italie qui se jouait le lendemain. C’est ce qui a été assimilé à un acte de défiance. Il n’appartient pas à la Fif de faire des visas, nous ne sommes pas un service d’immigration ».   
 
“Il faut respecter les membres de la Fif“
 
 
«M. Fulbert Beugréfoh ! Honnêtement, j’ai pensé que c’était le photographe du Ministre. Je suis obligé de le dire parce que ce monsieur nous a traités de “bande de copains“ du président de la Fif. Lorsqu’on occupe un poste de responsabilité, il faut savoir la respecter.  Pour avoir eu l’impression d’être abandonner parce que des personnes qui devaient rejoindre la sélection aux Emirats ne sont pas arrivées à temps, le président de la Fif ne peut pas se laisser insulter. Tout ce que nous demandons, c’est l’amélioration du mécanisme de gestion des équipes nationales. Mais ce qu’on voulait fait croire, c’est que les membres du comité exécutif de la Fif sont des irresponsables.  Nous ne pouvons pas laisser dire avec les personnalités qui entourent le président de la Fif. Il faut qu’on respecte les responsables fédérales ».
 
“ Il n’y a pas de problèmes avec le ministère des sports“
 
« Pour nous, il n’y a pas de problèmes avec le ministère des sports. C’est parce que des accusations ont été portées sur nous que nous étions obligés de répondre. Mais si c’était le Ministre qui avait parlé, nous n’aurions pas fait cette conférence de presse, parce qu’on ne répond pas à l’autorité.  Il n’y a pas de problème parce que c’est la tutelle qui donne des délégations aux fédérations. Logiquement nous devons mener toutes les actions ensemble.  Nous ne voulons pas avoir le Ministère des sports pour adversaire. Nous ne devons pas disperser nos forces car le seul adversaire, c’est le Sénégal. Nous devons nous serrer les coudes pour aller ensemble à cette bataille qui va nous qualifier pour la Coupe du Monde 2014. Parce que nous ne sommes pas encore qualifiés. Et après, nous devrons nous asseoir pour travailler sur le dossier de candidature de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la CAN 2019.  C’est vrai qu’il y a des problèmes de ménage, mais cela ne veut pas dire que le couple s’est divisé ».  
 
 
par Patrick GUITEY