L’issue des derbies entre Mimosas et Aiglons demeurent toujours indécise. Même si ce n’est pas encore le match qualificatif pour la finale, force est de reconnaitre que le vainqueur de ce duel sera à n’en point douter en course pour un sacre de plus. L’Asec compte déjà 16 trophées de Coupe Nationale, soit un de plus que l’Africa. La bataille pour la suprématie prend donc tout son sens dans ce 8è de finale prématuré.
Il est surtout question pour les Oyé,  détenteurs des deux dernières éditions de confirmer leur ascendance sur les Mimosas éliminés directement les deux dernières fois. Mais les Jaune et Noir sont revanchards. Ils ont encore au travers de la gorge le sacre des Vert et Rouge en janvier dernier, au «Tournoi des Africains», après un nul (0-0) entre les deux rivaux.
Gardant tout son caractère imprévisible de match de coupe, ce derby n’est pas forcement conditionné par la forme du moment des deux équipes. A ce propos, l’Asec et l’Africa, tête de poule des deux groupes de la Ligue 1 ne sont pas au mieux de leur forme en Championnat. Ils sont 3è avec 9 points, chacun dans son groupe respectif A et B.
Au tour précédent (1/16 de finale), l’Asec a sorti de fort belle manière le Racing Club de Koumassi (4-0). L’Africa en a fait de même face à une autre équipe de Ligue 2, l’AS Athletic d’Adjamé (2-0). Pour freiner le rival, l’entraineur Mimos, qui dirigera son 2è face-à-face contre les Aiglons à sa petite recette :
« Ce qui compte dans un derby, c’est de le gagner. Il y aura un impact physique très relevé. On l’abordera de la même manière qu’on aborde tous nos matches. C’est-à-dire, essayer d’imposer notre jeu, marquer les premiers, et surtout se qualifier. Quand on rate un match en Coupe, on rate également une compétition, parce qu’on est éliminé. La rivalité, je la découvre et je la connais en même temps », avoue Sébastien Desabre. Dans le camp adverse, la sérénité semble retrouvée après une tentative de  grève des joueurs qui réclamaient des arriérés de salaire.
Alexis KOUAHIO