« Nous partons à Brazzaville en ayant à l’esprit d’aller jouer un match d’une compétition internationale très prisée. Rien que pour cet état des faits, nous le plaçons sous le signe de la combativité et de la gagne. Nous respectons bien les Congolais. Et nous savons que ce match s’annonce difficile.  Mais, nous allons à Brazzaville pour gagner, afin de jouer dans la sérénité le match retour », rassure le latéral droit international.
En déplacement chez l’adversaire, l’Eléphant espoir estime que cela ne change rien à leur détermination. « Nous savons que nous partons dans l’inconnu. Mais, nous sommes tous des joueurs professionnels. Nous ferons donc tout pour être bien dans la tête. En football moderne, tous les matches ont le même niveau quelque soit où ils se déroulent », précise t-il.
Pour le champion et vainqueur de la Coupe de slovaquie, pas question de se laisser déstabiliser ou intimider par le douzième Homme congolais. « Nous allons jouer contre onze adversaires. Le ballon va rouler pour tout le monde. Il nous revient de nous concentrer au maximum. L’avantage du public  ne donne pas forcément la victoire », explique le défenseur.
Seul rescapé des Eléphants Espoir lors des JO-2008 à Pékin, l’ivoirien se met dans la peau de doyen de l’équipe Olympique. « Nous devons nous battre pour arriver au niveau de la performance de la sélection de 2008. Nous devons faire mieux. C’est clair que pour y arriver, nous devons être solidaires. Nous devons avoir l’esprit de la gagne. Je pense que pour le moment, nous sommes sur la bonne voie. En tout cas, nous voulons être à Londres en 2012 », conseille Bagayoko.
De l’aventure pékinoise, l’ancien joueur de l’Union Sportive de Yamoussoukro et de l’Africa Sport d’Abidjan retient la maturité de la sélection de Gérard Gili en Chine. « Il est clair que l’équipe précédente était plus expérimentée que celle d’aujourd’hui. Elle avait  aussi en son sein des joueurs médiatisés comme Salomon Kalou et Gervihno. Toutefois, celle d’aujourd’hui est aussi percutante. Les joueurs qui la composent  sont doués les uns que les autres. Et puis, tous les joueurs titulaires sont des professionnels. En tout cas, je me sens très bien dans ce groupe. Je prie Dieu pour que nous allions très loin. D’abord à Londres en phase finale et ensuite passer le cap des quarts de finale où nous avons été éliminés en 2008 », avoue le jeune latéral de 21 ans.
Alexis KOUAHIO