Le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) qui a longtemps décrié le non-respect, par certains pays, de l’âge milite de leur joueurs dans les compétitions cadettes et juniors se dit satisfait de la nouvelle trouvaille de la CAF.
« L'introduction de l'IRM cette année, qui a permis de contrôler l'âge des joueurs et éviter ainsi la polémique sur la tricherie sur l'âge me convainc que je n'avais pas tort de tenir la position qui était la mienne. Je reste déterminé à poursuivre ce combat parce que je continue de croire que les jeunes gens doivent jouer sur leurs propres âges et identité et dans leur catégorie », s’est félicité Jacques Anouma
En effet, la CAF a fait subir à tous les joueurs de la CAN des cadets au Rwanda, le test des os. Une technologie destinée à déterminer avec précision l'âge des sélectionnés, afin de lever toute suspicion sur certains sélectionnés de grand gabarit dans les compétitions cadettes et juniors.
« Je suis un homme comblé, parce que j'ai toujours répété que le plus important, ce n'était pas de glaner les lauriers chez les jeunes. La relève étant faite pour alimenter à terme l'équipe sénior, il fallait plutôt faire jouer les jeunes sur leur vrai âge et permettre ainsi une progression naturellement qui les conduirait irrémédiablement en sélection A », explique le patron du Football ivoirien qui était à Kigali.
Conscient de ce que cette mesure peut permettre aux jeunes footballeurs africains d’éclore véritablement dans le monde, Anouma a lancé cet appel à ses pairs dirigeant : « C'est donc l'occasion pour moi d'appeler tous les dirigeants africains à aller plus loin dans leur soutien à la Caf. En s'inscrivant résolument dans le respect des critères de l'âge et de la vraie identité dans nos différentes catégories jeunes. Car certaines anecdotes qui circulent en Europe sur les joueurs africains ne font pas honneur au continent », a recommandé Jacques Anouma.
Alexis KOUAHIO