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Football- CHAN 2009- Interview- Dagobert Banzio : «Je suis inquiet comme plusieurs Ivoiriens»

Football

Football- CHAN 2009- Interview- Dagobert Banzio : «Je suis inquiet comme plusieurs Ivoiriens»

12 March 2009 0
«Je suis inquiet comme plusieurs Ivoiriens»

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />M. Dagobert Banzio, le Ministre ivoirien des sports, donnent son sentiment sur la première édition du Championnat d’Afrique des Nations qui s’est achevée sur la victoire de la RD Congo et surtout qui a été marquée par l’élimination précoce des Eléphants de Côte d’Ivoire. Une débâcle qui inquiète le tuteur du sport ivoirien.

 
Êtes-vous satisfait de l’organisation du CHAN ?
 
Le CHAN avait trois composantes pour nous. La première   concerne  les infrastructures. Le temps matériel était tellement court que le pari était immense à ce niveau. Il faut aussi noter que la Côte d’Ivoire sort de crise. Ce challenge nous sommes heureux de dire que  nous avons réussi à le relever. Idem pour  celui de  l’organisation. Reste maintenant le challenge des résultats sportifs. Ils n’ont pas été bons. Cela a eu des répercussions sur la mobilisation à Abidjan. Heureusement  qu’à Bouaké les choses ont été différentes. Nous avons eu des matches d’un niveau très relevé et la compétition a été un succès sportif. Au total et si l’on doit quantifier les défis que nous devions relever, on peut dire que nous avons deux sur trois sur nos paris. Ce sont les leçons que l’on peut tirer de cette   compétition.  On aurait pu mieux faire. Mais je crois que nous aurons le temps d’en parler plus tard. Ce la suppose qu’il y aura des décisions à prendre. Je tiens à dire  merci au gouvernement, au comité d’organisation du CHAN, aux   opérateurs économiques et à tous les Ivoiriens qui ont   consenti à faire des efforts pour cette compétition. A  l’heure  actuelle je ne pourrais pas dire grand-chose.  Il y a beaucoup d’interrogations, des  zones d’ombre qui seront élucidées en temps opportun. Nous allons certainement tirer les leçons de cette situation inhabituelle.
 
La relève  en Côte d’Ivoire  n'est-elle  pas en   danger ?
 
Je suis inquiet comme plusieurs d’Ivoiriens. Par essence, la relève  porte l’espoir. On a espéré qu’elle était assuré au regard de certains résultats. Je veux parler de la participation aux Jeux Olympiques mais aussi de la qualification des juniors à la CAN de  la catégorie et les doubles victoires au tournoi de l’UEMOA.  Pour moi donc tout était bien engager et le football ivoirien était dans une bonne dynamique. C’est pourquoi j’ai dit qu’il fallait prendre le temps de comprendre. Si nous trouvons une   explication logique à ce revers, nous allons arriver à tirer des leçons. Certains journaux ont parlé de l’interruption précoce du  championnat, d’autres de la forme physique des joueurs en  l’absence de compétition. Cela veut dire que dans les années   à venir il faut veiller à ce qu’il y ait une bonne coordination   dans l’élaboration du calendrier du championnat. L’autre  tentative d’explication a été donnée par l’entraîneur lui-même. Il a parlé de huit joueurs qui avaient été présélectionnés et qui seraient partis du stage de préparation. Cela pose un véritable problème. On aurait du amener ces joueurs à retarder leur départ jusqu’à la fin du CHAN. Avec un peu de diplomatie on serait arrivé à faire comprendre l’indisponibilité d’un mois des joueurs à leurs clubs employeurs. Nous sommes tenus de revoir le décret portant organisation de l’équipe nationale pour être conforme à l’évolution de certaines dispositions.
 
 
Le décret est donc dépassé…
 
Il  date de 1980 et pourtant beaucoup de choses ont changé. Ce décret ne prend en compte que deux sélections. Il ne prend pas en compte les espoirs, les  juniors et les locaux. Ce vide juridique est à la base de certaines incompréhensions. Il faut donc une mise à jour de ce décret en tenant compte des règlements de la FIFA.
 
 
Plusieurs observateurs s’interrogent   sur  l’avenir  du stade de Bouaké. Prévoyez-vous un plan de maintien de son état actuel ?
 
L’usage du stade de Bouaké peut être fait de deux  manières. Tout d’abord, il s’agit des clubs de la ville. Il faut que  les sportifs redonnent un nouveau souffle à ces clubs. La FIF   devrait pouvoir permettre aux équipes de la région d’y disputer   des matches.  Au niveau de la tutelle, nous pouvons organiser  les compétitions de l’OISSU sur cette installation sportive. Je   crois de même que nous allons songer à réhabiliter le complexe  sportif qui est voisin au stade de la Paix afin que les écoles puissent s’y entraîner.
 
 
Propos recueillis par Patrick GUITEY

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