Êtes-vous revenu spécialement pour le match contre le Sénégal ?
Non, je ne suis pas revenu spécialement pour le match. Je rentre de vacances de France où je suis allé pour me reposer. Mais le match contre le Sénégal vient à point nommé pour remobiliser nos troupes et repartir à l’assaut de l’Afrique. C’est une occasion pour la Côte d’Ivoire de repartir de plus belle, après le trophée que nous avons raté de peu en finale au Gabon. Cette fois, nous ne devons plus la rater. Je suis donc venu pour reprendre le combat là où on l’avait laissé. Et j’affirme que les Sénégalais seront piétinés et noyés dans les tribunes du Stade Houphouët-Boigny, le 08 septembre prochain.
Mais l’adversaire sénégalais est de taille ?
 
Oui, le Sénégal est un gros morceau, un adversaire coriace et de taille. En plus, il y a une rivalité entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. C’est donc un match qui sera très serré. Mais nous devons nous qualifier. Pour cela, il faut forcément passer le cap du Sénégal. Et, les Eléphants auront besoin de leur douzième Homme. Pour répondre à leur attente, le Comité d’Animation se prépare depuis plus d’un mois pour soutenir leur équipe jusqu’au bout de la qualification.
Quelle organisation sera-t-elle mise en place par le CNSE le 08 août au stade Houphouët-Boigny pour  permettre aux Eléphants d’être en Afrique du Sud ? 
C’est la même organisation que nous avons l’habitude de déployer. C'est-à-dire que nous aurons dans les tribunes, le Comité mixte d’animation, composé d'animateurs professionnels, mais surtout tous les supporters lambda qui vont garnir l’ensemble des tribunes du stade. Afin de noyer la communauté sénégalaise dont on sait qu’elle est importante en Côte d’Ivoire. Elle sera isolée et neutralisée. Nous sommes chez nous. Donc, nous serons toujours plus nombreux au « Félicia » que les supporters sénégalais, quelle que soit leur mobilisation. Notre équipe est Numéro 1 africain au classement FIFA, nous jouons chez, nous. Il faut que cela se traduise dans les tribunes et sur le terrain par des résultats à tout point de vue.
 
La qualification va se jouer sur deux matches. Est-ce que les supporters ivoiriens seront également à Dakar au retour ?
 
Oui, c’est notre souhait. C’est d’ailleurs l’occasion pour loi de lancer un appel au gouvernement, aux annonceurs à tous les ivoiriens pour aider les supporters à se déplacer au Sénégal au retour. Pour recréer la mobilisation et l’ambiance, apporter le soutien ivoirien aux Eléphants à Dakar, qui est l’étape décisive. Il faut absolument que la Côte d’Ivoire soit en Afrique du Sud. Pour cela il ne faut rien négliger. Il faut donc que l’Etat dégage les moyens pour permettre aux supporters d’aller pousser les Eléphants à la qualification. Les Sénégalais viennent à Abidjan dans un avion spécial affrété par leur pays. Nous souhaitons également que le Président de la République, qui aime tant les Eléphants, et qui est le capitaine et le premier des supporters, en fasse de même pour que les supporters ivoiriens soient en grand nombre à Dakar, au retour.
 
D’aucuns soutiennent que le CNSE ne se résume qu’au football ?
 
C’est une fausse impression que des gens ont, en pensant que le CNSE n’est qu’au football. Le CNSE est dans tous les sports. Nous nous sommes déployés à Bamako, à l’Afrobasket 2011, pour soutenir les basketteuses. Les Taekwondo-in ont bénéficié du soutien du CNSE au 8è Championnat du Monde francophone au Palais des Sports d’Abidjan-Treichville. Le Comité d’Animation était derrière les équipes ivoiriennes aux championnats d’Afrique de Handball des Cadets et Juniors masculins qu’Abidjan a abrité. Nous nous préparons à retourner à Malabo en Guinée équatoriale pour supporters les Eléphantes footballeuses à la CAN 2012. Le football étant le sport Roi en Côte d’Ivoire, il a tout naturellement une mobilisation plus grande, parce qu’il est le plus populaire et le plus médiatisé. Sinon, le CNSE est multisports. Le CNSE, c’est les Eléphants, toutes disciplines confondues.
 
Alexis KOUAHIO