En ces temps électoraux à la FIF, l’on se demandait bien quelle serait la déclaration de Sory mardi à l’Ibis Plateau. Non, il n’est pas candidat. Le colistier de Sidi Diallo a plutôt rendu le tablier «pour mettre tout le monde à l’aise et pour ne pas qu’on me prête des intentions par rapport à ma position au sein de la fédération», a-t-il déclaré.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Hier aux côtés de Jacques Anouma et aujourd’hui visage majeur de la liste Sidi Diallo, Sory ne se voit pas comme “un suiveur“ qui a peur de prendre les devants de sa candidature attendue. «Je ne suis pas un suiveur mais plutôt un homme de conviction. J’attends juste  mon heure et au moment voulu je prendrai mes responsabilités. Quand on se précipite, on se brûle». Prendre les rênes de la FIF est donc loin d’être loin de ses pensées. Mais Sory Diabaté préfère patienter. Car jamais, il ne saurait se présenter contre l’un des membres de l’équipe qui l’a accueilli en 2002, à la maison de verre. «Jamais je ne présenterai contre Jacques Anouma, Idriss Diallo… Sidi Diallo».
 
Et puis, à l’adresse de ceux qui parleraient de trahison à l’encontre de Jacques Anouma, Sory affirme que le président de la FIF a été informé de son soutien à Sidi Diallo. De toutes façons, «Sidi ne vient pas pour balayer les acquis de Jacques Anouma». La liste de Sidi s’inscrit dans la continuité de Jacques Anouma dont le soutien irait à son ancien responsable des équipes nationales, Sidi Diallo.
 
Par Patrick GUITEY