Souleymane Coulibaly, c’était le tube de l’été 2011. Le jeune attaquant ivoirien était au centre de toutes les convoitises. Sur les tabloïds locaux et occidentaux  l’on faisait l’état de l’amour des plus grands (Sir Alex Ferguson, José Mourinho…) pour cet autre talent brut ivoirien assimilé à Didier Drogba pour son réalisme. Une lucidité face aux buts qui se conjuguait avec le chiffre 9, comme le nombre de buts inscrit par “Souley“ en Coupe du Monde des cadets, en 2011. Un record qui égalait celui de Florent Sinama Pangolle, une prestation inédite pour un ivoirien qui lui ouvrait les portes des prix. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Meilleur Espoir du football africain en 2011, “Souley“ est, à 16 ans (cela reste à prouver), au centre de la convoitise de plusieurs écuries européenne. Le PSG en lice pour enrôler le jeune prodige ivoirien est devancé par Tottenham. “Souley“ de vient “Soli“ et sa côte en prend un sacré coup. Ses sorties discrètes ne lui permettent pas d’accrocher une place en équipe A et de connaître la Premier League. Héros chez les cadets, Souleymane Coulibaly (18 ans à présent),  est loin des tablettes des autres catégories des sélections nationales de Côte d’Ivoire. Comme s’il n’avait jamais existé, comme si ses qualités de super buteur l’avaient abandonné.
 
Alors  qu’il espérait « atteindre le niveau des aînés, Samuel Eto’o et Didier Drogba »,  « la route est encore longue, très longue » pour Souleymane Coulibaly qui a quitté la relative lumière de l’Angleterre pour l’obscure Série B italienne. Là, il a fait 7 apparitions sans le moindre but avec un dossard 36, qui pourrait contenir un poids autre que celui du nombre.
 
 
par Patrick GUITEY