Ayant vu toutes ses pistes fondre comme neige au soleil, Sven-Göran Eriksson a renoué le fil du contact avec la Fédération ivoirienne de football. Mais, les exigences financières et contractuelles du technicien suédois ne sont toujours pas au goût des dirigeants ivoiriens.
Sven-Göran Eriksson a repris le chemin des discussions avec la Fédération ivoirienne de football. Cela, après que le technicien suédois ait vu toutes ses pistes (Liverpool, Fulham) disparaître. Celui qui a dirigé les Eléphants à la dernière Coupe du monde, souhaite de nouveau travailler avec les Pachydermes ivoiriens.
Mais rien n’est gagné d’avance en raison des exigences de l’ancien sélectionneur mexicain. Pour l’instant, les propositions d’Eriksson sont très éloignées de celles des dirigeants fédéraux ivoiriens. Les deux parties sont en tout cas loin d’un accord à tous les niveaux.
Sven-Göran Eriksson aimerait garder ses émoluments faramineux de sa pige de trois mois. Ainsi, a-t-il réclamé un salaire mensuel de 100 000 euros (soit 65,5 millions de F CFA). La Fédération ivoirienne de football trouve cette somme excessive. Elle propose de son côté un salaire mensuel de 70 000 euros (soit 45,85 millions de F CFA).
Cette proposition de la FIF a été repoussée du revers de la main par un Sven-Göran Eriksson réclamant aussi un contrat longue durée de quatre ans. A ce niveau, la FIF ne lui propose qu’un bail de deux ans renouvelable au cas où le Suédois remporte la CAN 2012 avec les Eléphants.
Mais, Eriksson qui souhaite se mettre à l’abri d’un éventuel licenciement en cas d’échec, ne veut rien entendre. Il reste campé sur sa position. Ce qui conduit la FIF aujourd’hui à activer d’autres pistes. Le Suédois reviendra-t-il à de meilleurs sentiments en assouplissant ses conditions drastiques ?
Par Abdoul KAPO