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Comment aborde-t-on un match sans grand enjeu comme celui que vous vous apprêtez à livrer face au Burundi ?
 
Face au Burundi, ce sera un match comme tous les autres. Qu’on soit qualifié ou pas il faudra jouer pour gagner. Si nous devons gagner 10-0, nous ne lèverons pas le pied parce que nous sommes déjà qualifiés. Ce n’est pas un petit match comme on peut le croire. Personnellement, c’est un match très important pour moi. Tout simplement parce que c’est l’équipe nationale. Et il ne faut surtout pas jouer avec le maillot national. On donnera tout dimanche pour gagner.
 
Vous serez à vos premiers pas au stade Félix Houphouët-Boigny. Qu’est ce que cela représente pour vous ?
 
Ça va être un grand jour pour moi et j’en suis déjà ému. Ce sera mon premier contact avec mon pays en tant que joueur, mes premières foulées sur la pelouse du stade Houphouët-Boigny, c’est très important pour moi de donner le meilleur de moi aux supporters ivoiriens qui viendront et ceux qui seront chez eux. Je veux laisser une bonne image pour ma première au pays et je ferai le maximum.
 
A 23 ans tu pourrais jouer ta première Can. Tu penses que cela dépend de ce match face au Burundi ?
 
C’est vrai que face au Burundi, se sera comme un test pour nous tous. Après, le choix revient au coach que je respecte énormément. En tout cas s’il me donne ma chance dimanche je ferai tout, je donnerai tout pour l’équipe et pour montrer au coach que je peux apporter quelque chose en plus à son groupe.
 
Propos recueillis par Patrick GUITEY