Les supporters du Standard de Liège ont de la suite dans les idées. Eux, qui ont eu l’ingénieuse idée de baptiser Cyriac Zoro Gohi Bi, Zoro tout court. Allusion faite évidemment au héros du dessin animé du même nom. Pourtant présent au club liégeois depuis un an, ce n’est que cette saison que les inconditionnels du Standard ont pensé à appeler ainsi le jeune attaquant ivoirien. Même si lui son Zoro ne prend qu’un seul « r », il faut dire que les exploits réussis depuis l’entame de la saison par l’ancien buteur vedette de l’ASEC Mimosas, ne sont pas loin de ceux que réussit son célèbre homonyme du dessin animé. Après avoir pris un an pour s’acclimater et trouver ses repères, Gohi Bi carbure à plein régime cette année. Il aura été l’une des grandes attractions de cette première moitié de la Jupiler pro League. Si le Standard n’est que quatrième, l’international espoir ivoirien aura réussi à se mettre en valeur en claquant les buts de façon régulière. L’ancien tricard du Standard est aujourd’hui devenu l’un des éléments essentiels de Dominique d’Onofrio.
L’entraineur des champions de Belgique aligne systématiquement son jeune buteur quand celui-ci n’est pas blessé. Zoro a ainsi disputé 16 rencontres depuis le début cet exercice pour 8 réalisations signées du fameux « Z ». Soit un but tous les deux matches. Ce qui constitue une bonne performance pour un joueur qui est souvent blessé. D’ailleurs, Gohi Bi Cyriac manquera tout le mois de décembre et le début du mois suivant à cause d’une vilaine blessure qui est venue briser son élan. Depuis, le Standard prie pour retrouver son héro pour de nouvelles signatures du bout de son épée, pardon du bout de son soulier.                                                                       Par Abdoul KAPO