Au nombre de 11 sur les 23 qui étaient à la CAN 2012, ils ont avoué, pour la plus part, leur fierté de retrouver le maillot de la sélection, après la finale de « Gabon-Guinée équatoriale 2012 » perdue aux tirs au but contre la Zambie (7-8).
« C’est toujours une fierté de porter le maillot de la sélection malgré les quelques déceptions dues aux résultats. Les échecs sont pour nous une source de motivation supplémentaire pour faire mieux. D’ailleurs être finaliste de la CAN, ce n’est pas un échec, même si nous avons voulu remporter le trophée », fait comprendre Arthur Boka.
Tioté Cheick, Yaya Touré, Lolo Igor, Copa Barry, Daniel Yéboah, Gerard Gnahouan, Kader Kéita, Bamba Souleman, Yah Konan et évidemment Boka ont rejoint au Quartier Général des Eléphants, leurs coéquipiers arrivés plus tôt dimanche : Bony Wilfried, Max Gradel et Tiéné Siaka. Quant aux joueurs évoluant en Turquie : Didier Zokora, Emmanuel Eboué et et Gosso Gosso ils sont attendus tôt le matin de mardi, pour porter le nombre à 19 joueurs présents.
Pour ce match amical, la symbolique a bien été mise en évidence. Les Eléphants et leurs hôtes, le Sily ont embarqué dans le même avion à Paris pour Abidjan. Le défenseur guinéen Bobo Baldé en est très ravi. « C’est un plaisir d’avoir voyagé ensemble. Nous allons nous retrouver mercredi sur le terrain dans un esprit de fraternité, car c’est un match amical. Ils est évident que chacun va chercher à gagner, mais le fair-play devrait l’emporter », affirme le défenseur d'Arles-Avignon.
 
 Yaya file à l’anglaise
 
Arrivé à Abidjan lundi sur le même vol que dix (10) autres de ses coéquipiers, Touré Yaya a filé à l’anglaise de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, alors que ses partenaires ont embarqué dans le car de la sélection nationale « affrété » par la FIF pour rallier leur hôtel.
Il est évident que le joueur, venu de l’Angleterre, va rejoindre les autres Eléphants à leur QG, mais pour les journalistes, le milieu de Manchester City a réussi  à éviter les questions concernant le maillot déchiré à l’issue de la finale perdue à Libreville et la prétendue bagarre qu’il aurait eu avec l’entraineur François Zahoui.
Alexis KOUAHIO