Arrivé sur le Rocher lors du mercato hivernal, le défenseur ivoirien n’est toujours pas apparu sous le maillot princier. Lolo Igor attend sagement son heure qui pourrait sonner bientôt.
Cela fait un mois que Lolo Igor a déposé ses valises sur le Rocher. Cela fait un mois que l’ancien Académicien patiente à l’ombre. Attendant ses grands débuts sous le maillot rouge et blanc. Depuis son arrivée à Monaco, le défenseur ivoirien attend toujours d’étrenner ses nouvelles couleurs. Une attente qui se fait finalement longue et qui commence même à inquiéter l’entourage du joueur.
En effet, si Lolo ne retrouve pas assez rapidement la compétition avec Monaco, il risque de ne pas se voir être convoqué par Vahid Halilhodzic pour le début des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. Et, si à son absence, son remplaçant parvient à donner satisfaction, le néo-monégasque pourrait ainsi voir ses chances d’intégrer les Eléphants s’envoler définitivement. Pourtant, c’est cette ambition qui lui a fait quitter l’anonymat du championnat turc pour la lumière de la Ligue 1 française dans le mois de janvier.
Si cette éventualité fait évidemment peur au concerné, Lolo ne s’inquiète pourtant pas. Sa situation à Monaco, il la comprend et pense que, bientôt, il retrouvera la compétition avec la formation princière.
Prêt dans un mois ?
Pourtant, Lolo Igor va devoir patienter. Son entraineur Ricardo estime qu’il n’est pas encore prêt physiquement et tactiquement pour le niveau de la Ligue 1. En mot clair, Lolo Igor n’a pas le niveau pour évoluer en Ligue 1 en l’état actuel des choses. Le technicien brésilien a donc soumis sa nouvelle recrue à un travail foncier intense afin qu’il comble l’énorme retard qu’il accuse sur ses partenaires. Après ce travail physique, l’ex-défenseur de l’ASEC Mimosas sera intégré à l’équipe réserve pour s’aguerrir avant le grand saut avec l’équipe professionnelle. Pour Ricardo, le défenseur international ne devrait ainsi être « au point » que vers fin mars. A moins que le principal concerné ne brûle les étapes.
Par Abdoul KAPO