Très content n’est pas Doumbia. Comment l’être après avoir miroité le mondial brésilien, que ses performances en club lui offrait ? 13 passes décisives, 18 buts, meilleur buteur de Russie et champion avec le CSKA Moscou, la non-sélection du “Serial Killer“ est apparue comme un gros coup de massue pour celui qui n’a pas pu se contenir. Surtout après qu’un « mal de dos récurent » aurait été indiqué par Sabri Lamouchi, justificatif de la mise à l’écart de Doumbia.

« Cette excuse est un pur mensonge, un gigantesque mensonge que je ne peux accepter. Le sélectionneur a fait un choix, qu'il l'assume plutôt que de tenir des propos mensongers sur mon intégrité physique. Mes problèmes de dos ne sont plus qu'un lointain souvenir, ils datent de 2012, si besoin, je tiens à la disposition tous rapports médicaux le prouvant. Vraiment je suis scandalisé d'entendre de misérables excuses », a-t-il indiqué excédé.

Il prend sa retraite internationale

Frustré et abattu pour ce qui revêt plus qu’une non-sélection, Seydou Doumbia a indiqué ne plus vouloir porter le maillot de la sélection nationale. « Aujourd'hui, c'est avec beaucoup de regret que je tiens à informer toute la nation qu'il ne servirait à rien de me sélectionner dans cette équipe nationale. Je ne peux servir de bouche trou comme ce fut le cas à plusieurs reprises. C'est donc à toute réflexion que je fais cette annonce », a déclaré Seydou Doumbia qui entre dans la lignée d’Elie Kroupi, Baky Koné, Guy Demel et plusieurs autres qui ont décidé d’anticiper leur retraite internationale.

Patrick GUITEY