L’élimination des Eléphants en quarts de finale de la CAN n’a pas tant écorné leur statut. Ils demeurent toujours craints par les Brésiliens qu’ils affrontent au premier tour du mondial en juin.
Adversaire du Brésil, du Portugal et de la Corée du Nord dans le groupe G, à la Coupe du Monde, Côte-d'Ivoire favorite a déçu à la CAN, un tournoi qui semblait être un test majeur pour elle.
Le collectif et la cohésion ayant fait défaut aux Eléphants en Angola, leurs individualités restent intactes aux yeux des brésiliens, qui se méfient de Didier Drogba, Yaya Touré, Salomon Kalou, Yao Gervais, Koné Baki, Kolo Touré et autres internationaux ivoiriens.
En témoignent un rapport de globoesporte.com, des reportages et des articles dans la presse brésilienne ces derniers jours.
« La Côte d’Ivoire est un pays qui respire le football. Le pays est fier de son équipe nationale avec la génération Drogba. Un autre trésor est né de la terre ivoirienne en plus du Cacao, le talent des joueurs de football. Dans la dernière décennie, de nombreux Ivoiriens se mirent à briller en Europe, comme Didier le capitaine Didier Drogba, attaquant de Chelsea, qui a le plus célèbre nom dans le pays. Plus que des idoles, ils sont des héros. S’ils n’ont pas encore gagné de titre, ils ont au moins eu le mérite de placer la Côte d'Ivoire au devant du football mondial. Le Real de Madrid a un ventilateur ivoirien, Yaya Touré (…).  Même dans un groupe qui comprend le Brésil et le Portugal, les "Eléphants" sont considérés comme une force. Et voir la chemise orange en jouant d'égal à égal avec les meilleures équipes dans le monde est une joie pour les gens passionnés de football. Juste une petite promenade à travers Abidjan, la plus grande ville du pays, de voir des gosses, qui rêvent de devenir des Drogba et Kalou, (Chelsea), ou les frères Kolo et Yaya Touré, respectivement de Manchester City et Barcelone... », rapportent des organes brésiliens.
Alexis KOUAHIO