Une hécatombe s’abat actuellement sur les joueurs de Chelsea dont les sélections sont qualifiées pour la Coupe du monde sud-africaine. La liste des Blues blessés s’allonge affreusement : Après Michael Ballack, Michael Essien, John Obi Mikel sont pour tous forfaits. Alors qu’un doute des plus lourds plane sur la participation de Didier Drogba.
Quelle est la vieille sorcière qui en veut tant aux joueurs de Chelsea, appelés à disputer la Coupe du monde ? Cette question vaut son pesant d’or si on se fie aux forfaits que les Blues signent en cascade.
La guigne a commencé par Michael Ballack qui s’est fait massacrer la cheville lors du dernier match de la saison de Chelsea. Durement taclé par le Ghanéen Boateng de Portsmouth, le capitaine de la Mannschaft jetait, l’âme en peine, l’éponge pour une éventuelle participation au Mondial 2010.
Ensuite la mauvaise série s’est poursuivie avec le forfait de Michael Essien. Blessé au genou depuis le mois de janvier, le métronome des Black Stars a dû lui aussi se rendre à l’évidence : la première Coupe du Monde à se disputer en Afrique, se jouera sans lui.
Même sentence samedi pour Mikel Obi. Le milieu de terrain des Super Eagles qui n’est pas entièrement remis de l’opération de son genou, a préféré renoncer au Mondial. Il craignait de mettre sa carrière en danger.
Drogba en ballotage défavorable
Vendredi déjà, Didier Drogba, le buteur des Blues, était tout près de déclarer forfait pour la Coupe du monde suite à son agression par le Japonais Tulio en match amical. Opéré de son coude le lendemain, le capitaine des Eléphants ne sait toujours pas s’il pourra tenir sa place au sein de la sélection ivoirienne.
Enfin, concernant les sociétaires de Chelsea out pour le Mondial, on citera le Portugais José Bosingwa, blessé depuis un moment avec les champions d’Angleterre. Le décompte fait froid au dos. Désormais, tous les joueurs de Chelsea qualifiés pour la grande fête du football mondial, croisent les doigts pour ne pas subir le même sort. On ne sait jamais. La loi des séries étant impitoyable.
Par Abdoul KAPO