Côte d’Ivoire-Burkina Faso. Ces deux pays aux noms composés ne se laissent plus sur tous les tableaux. Suivez le regard commun… Et pourtant, ils seront obligés de faire chemin à part dès le coup de sifflet final de la très attendue rencontre du 5 septembre. Une date pleine de souvenir pour deux pays dont le destin fut joint, à l’occasion d’un autre 5 septembre. Celui là bien lointain. 5 septembre 1932, la Haute-Volta (ex-appellation du Burkina Faso) est démembrée. Et une grande partie revient  à la Côte d'Ivoire. Même si la Haute-Volta est reconstituée le 4 septembre 1947,  le premier 5 septembre commun, lie leur histoire. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Comme le 5 septembre 1932, le 5 septembre 2009 met en lumière ces deux pays frontaliers, à l’échelle planétaire. Cette fois au plan footballistique. Car, au terme de la 4e journée des éliminatoires combinées Can-Mondial 2010, l’Afrique saura, quasiment, son représentant issu de la poule E, pour le mondial qui se jouera en Afrique du Sud. Un y sera, l’autre pas. Et cela se décidera au terme du choc Côte d’Ivoire-Burkina Faso, le 17e du nom, depuis le 4 septembre 1976, date de la première confrontation entre Ivoiriens et Burkinabés.
 
La Côte d’Ivoire, leader du groupe est bien partie pour inscrire, pour la seconde fois consécutive, son nom sur la liste des partants pour le banquet international du football mondial. En trois sorties avec trois succès, les Hommes de Vahid Halilhodzic ont démontré qu’ils avaient plus d’allonge pour se hisser au Mondial. Plus que les Etalons de Paolo Duarte, dont le parcours de 3 matchs, 2 victoires, 1 défaite ne donne pour l’instant droit qu’à la CAN 2010. Avec dans leur rang, Moumouni Dagano (meilleur buteur des éliminatoires avec 10 buts), Habib Bamogo (première  sélection), Charles Kaboré (pétillant chez les phocéens) et une colonie d’Ivoiriens naturalisés, les Etalons arrivent au “Félicia“ pour refaire leur retard. «L’espoir de disputer la Coupe du monde» se heurte, pourtant,  à une mission «compliquée» face à des Eléphants qui n’ont plus perdu dans le jardin du stade Félix Houphouët-Boigny depuis un certain 4 septembre 2005.
 
 
Par Patrick GUITEY