Le milieu de terrain ivoirien du FC Séville se refuse à tout triomphalisme avant d’avoir boucler ces éliminatoires  Can-Mondial  2010. Mais, il affirme que la Côte d’Ivoire sera tout proche de son but en cas de victoire ce 5 septembre sur le Burkina Faso.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Maestro, comment on aborde un match face à son plus grand rival ?
 
Le plus simplement possible. Avec sérieux et application. De toute façon, pour gagner un match, il faut être concentré et motivé. Il faut cependant éviter de se mettre une pression handicapante.
 
Parlant de pression, elle sera sur qui ? La Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso ?
 
La pression sera évidemment sur toutes les deux équipes. Chacune d’elles voudra remporter ce match. Mais, je pense que nous avons le fait le plus dur en remportant le match aller. Ce succès nous a fait du bien et nous permet d’aborder la manche retour avec beaucoup de sérénité. On essaiera encore de tenir notre rang pour faire plaisir à nos supporters. On ne peut pas se  louper devant notre public.
 
Est-ce qu’on peut affirmer que la Côte d’Ivoire a déjà son billet pour l’Afrique du Sud ?
 
Il ne faut pas trop s’emballer. Le football reste ce qu’il est. Mais, c’est à nous de rendre les choses faciles. On sait que si on gagne le 5 septembre, on aura fait un pas de géant vers le Mondial. Mais, il faut éviter de tirer des conclusions hâtives avant la fin des éliminatoires. Le Burkina a démontré lors du match aller qu’il avait beaucoup de qualités.
 
Justement, quel regard portes-tu sur cette équipe des Etalons ?
 
Le Burkina Faso a une très belle équipe avec des individualités de talents. Certains de ses joueurs évoluent dans de grands clubs européens. Je pense qu’il leur manque juste l’expérience des joutes internationales.
 
 
Réalisée par Abdoul KAPO