Vous héritez de  l’Africa vendredi, et aujourd’hui (Ndlr : dimanche 3 juillet 2016) vous venez battre la JCAT, quel a été le discours ?

J’ai fait mon premier entrainement samedi et nous sommes directement rentrés au vert. Je n’ai pratiquement rien changé dans cette équipe de l’Africa. C’est plutôt l’esprit qui a changé. Les joueurs ont également changé leur manière de jouer.

Vous êtes arrivé à quelques journées de la fin du championnat quel été votre discours  pour faire bouger les lignes  dans la famille vert et rouge ?

C’est simple ! L’Africa Sports et l’ASEC sont les deux baromètres du  football ivoirien. On ne peut pas porter le maillot de l’Africa et accepter de jouer les seconds rôles. Je leur ai dit qu’il fallait qu’ils aillent chercher la victoire où quelle se trouve. Ce ne sont pas les défaites qui positionnent un club en tête de la  Ligue 1 mais  je crois savoir que ce sont les victoires. Je crois que les garçons ont réagi à ce discours.

A quoi doit-on s’attendre pour les 5 prochaines et dernières journées de Ligue 1 ?

Il nous reste 5 finales à disputer. Nous venons de gagner la première des six finales. Quelque soit le talent qu’un joueur peut avoir dans une équipe, s’il ne se bat pas il ne pourra pas avancer. C’est cet esprit qui doit prévaloir lors des prochaines rencontres. Surtout qu’ils portent les couleurs d’un des clubs les plus populaires en Côte d’Ivoire. Mes joueurs doivent continuer à mouiller le maillot. Vous allez donc voir une équipe de l’Africa plus combative, plus accrocheuse, plus percutante.

Vous arrivez à 6 journées de la fin du championnat, quelles sont les principales missions que le président Alexis Vagba vous a assignées ?

Les objectifs sont clairs  dans la tête des dirigeants. Ils veulent être Africain car ils trouvent inconcevable qu’un grand club comme l’Africa ne participe  pas à  une coupe africaine. Ce sera un gros manque à gagner pour le club. Alexis Vagba et son équipe ont joué leur joker en faisant confiance à Rigo Gervais. J’espère que nous réussirons cette mission.

Rigo n’avait –il pas peur  du challenge  en arrivant ?

Je savais l’Africa malade surtout au niveau de son effectif. Vous avez vu ce soir les replacements que nous avons fait. La peur ne doit pas exister chez un coach. L’Africa est un club difficile, les supporters sont exigeants, les Oyés n’ont pas  réussi un bon recrutement d’où la pauvreté de leur effectif. Mais  rien ne nous effraie. Tous ces paramètres font parti du  défi à relever. “A vaincre sans périr, on triomphe sans gloire“’ dit l’adage. Le challenge était vraiment excitant. Je n’ai donc pas hésité.

Propos recueillis par Michael KOUAKOU