Après plusieurs mois passés en Hollande pour des affaires loin du sport, Koné Cheick Oumar est de retour à Abidjan, pour dit-il « reprendre les affaires » où il les a laissé. Engagé dans une procédure juridique avec pour adversaire le comité exécutif de la Fif, le président “légal“ de l’Africa Sports d’Abidjan a débuté par les affaires du club, l'Africa. Et justement, après 5 ans de présidence, Koné Cheick rendra le tablier à ses Membres Associés. « J’ai été élu en 2011 pour un mandat de 5 ans qui prend fin en 2016. Ainsi donc, le 6 août 2016, nous organiserons une assemblée générale pour faire le bilan de mon mandat ». Dépossédé effectivement du club qui participe à des activités sportives nationales et internationales sous la présidence d’Alexis Vagba, Koné Cheick Oumar entend rétablir l'ordre avant de briguer un autre mandat. « Je ne vais pas passer par quatre chemins pour vous dire que je serai candidat à ma propre succession  ». Quant au remue-ménage que ce bicéphalisme de fait pourrait créer, Koné a la loi de son côté. « Tout le contraire d’Alexis Vagba qui dit agir sous la coupole de la Fif de Sidy Diallo »

“Je n’ai rien contre Sidy Diallo“

Revenant sur l’actualité autour de la Fif, Koné Cheick Oumar a déploré que Sidy Diallo, représentant du football ivoirien, ait été mêlé à « une élection illégale au Bénin qui fait que le nom de la Côte d’Ivoire a été écorchée à l’extérieur ». Alors à la question de savoir pourquoi un tel acharnement sur celui dont il a tenu la main lors des élections à la présidence de la FIF en 2011, le président “légal“ de l’Africa a tenu à faire une précision. « Je n’ai rien contre M. Augustin Sidy Diallo. Je demande juste qu’il respecte la loi. Ce n’est pas un acharnement mais un avertissement. Parce que d’illégalité en illégalités, la Côte d’Ivoire pourrait se voir sanctionnée et voir ses efforts remis à zéro, parce que la loi va s’appliquer tôt ou tard », a conclu celui qui prépare désormais son assemblée générale élective. La veille de la fête de l’Indépendance.

Patrick GUITEY