Quel est le projet qui vous a convaincu à signer au Séwé?

Il y a d'abord la politique de vente du club. Ensuite, j'ai de bons rapports avec les dirigeants. Ils ont réussi à me dire les mots justes pour avoir mon accord. Je suis satisfait de retrouver le Séwé. C'est l'un des meilleurs clubs ivoiriens de ces dernières années. Faire partie de l'effectif 2016-2017 ne peut que me réjouir.

Vous retournez au Séwé avec un statut d'international A. Cela doit vous donner plus de responsabilités dans le vestiaire, n'est-ce pas?

Absolument! Lorsqu'on a un tel statut, ça donne forcément des responsabilités. Certes, il y a le capitaine (Kodjo Kouakou) et les plus anciens, mais je vais essayer d'apporter mon expérience au groupe afin qu'on aille chercher les objectifs de la saison.

Quels sont justement les objectifs du Séwé pour cette saison?

C'est d'être champion de Côte d'Ivoire  et surtout jouer la phase de poules de la ligue des champions. Ce sont là  deux choses très importantes pour moi. La saison dernière, j'ai eu la chance de participer la phase de poules de la Ligue avec l'ASEC et je mesure l'importance de cette épreuve. Ce serait une très  bonne chose que d'atteindre cette étape avec le Séwé.

Vous êtes passé à côté du titre de meilleur joueur de l'année de Ligue1. Comment réagissez-vous à ce verdict?

Il y a déjà de la satisfaction à faire partie des trois meilleurs joueurs de la saison. Ce n'est pas donné dans cette compétition ouverte à des centaines de joueurs. Mais, la joie aurait été totale si j'avais été sacré. Qu'à cela ne tienne, je félicite le lauréat (Simon Kango) qui est un bon joueur; c'est quelqu'un que je connais et que je respecte. Il l'a mérité aussi. Par ailleurs, je ressens surtout de la frustration pour le fait d'être resté en Côte d'Ivoire. Au bout d'une telle saison, tout bon footballeur aimerait se retrouver dans un championnat plus huppé. Mais, grâce soit rendue à Dieu. Il a toujours un plan et je le respecte. S'il a voulu que je reste, il sait pourquoi.

A vous entendre, il va falloir aller chercher de la motivation pour être à la hauteur des attentes!

On a toujours besoin de la motivation. Heureusement, j'ai pris le temps d'évacuer cette frustration. Il y a eu trois semaines de récupération. Par moment, ce n'est pas facile. Mais, l'important, c'est de toujours travailler pour être meilleur et espérer des lendemains plus radieux.

Quels souvenirs gardez-vous des quatre saisons passées à l'ASEC Mimosas?

L'ASEC est un club très professionnel avec des infrastructures de pointe. Le président est un homme très respectueux qui connait les droits des joueurs. Au plan sportif, nous avons gagné deux Coupes nationales et participé à la phase de poules de la Ligue des champions. L'ASEC est parmi les clubs mythiques d'Afrique. Après, c'est vrais qu'il y a eu des hauts et des bas. Mais pendant ces moments difficiles, les dirigeants ont toujours été à mes côtés.  Je tiens sincèrement à les en remercier.

Un cas de moment difficile par exemple?

Par exemple, ma blessure qui m'a valu une opération au Maroc. J'ai dû rester  presqu'un an six mois sans jouer. J'ai eu tout le soutien du staff dirigeant de l'ASEC. Aujourd'hui, je suis revenu à mon meilleur niveau; je leur dois cela.

Et pourtant, vous avez décidé de partir!

 Il faut savoir partir. C'est ce que j'ai fait!

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