Le feuilleton autour de l’Africa suit son cours, sans connaître une bribe de dénouement. Alors que la Fif avait pris la décision, en février 2014, par voie de presse, « d’interdire pendant 5 ans M. Koné Cheick Oumar des stades », et « d’interdire à vie M. Koné Cheick Oumar d’exercer toute activité relative au football », la décision légale a été signifiée au concerné « le vendredi 5 août 2016 », comme relève le courrier de réponse adressé au président de la Fif.

Pour Koné Cheick Oumar, « cette curieuse et extraordinaire décision » est une nouvelle démonstration que le « Comité Exécutif de la FIF a outrepassé ses compétences » puisqu’il « n’est nullement un organe juridictionnel ». En outre, le fait que la décision « datant du 13 février 2014 » n’ait été notifiée au concerné que « le vendredi 5août 2016, plus de deux années plus tard », est « en totale violation de l’article 88 du code disciplinaire de la FIFA ». « Ce qui rend nul et de nul effet ladite décision ».

Au regard de cette « irrégularité », Koné Cheick Oumar se tourne vers le président de la Fif et « vers tous ceux dont les prérogatives s’y attachent afin d’être rétablit dans nos droits ».

Iris de Bankolé