De retour de Ouagadougou avec une belle opération dans la besace, l’ASEC avait à cœur de confirmer son embonpoint. Surtout en Ligue 1 qui ne lui laissait pas un bon dernier souvenir. Car face à Odiénné lors de la 3è journée, le leader du groupe B de la Ligue 1 n’avait récolté qu’un 0-0. Ce fut le score au terme de la première partie de cette 4è journée en retard. Manque d’animation et de maitrise technique. Le premier acte de la confrontation ASEC-ASCO ne pouvait accoucher que d’un tel score à la pause.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Ceux qui ont décidé de retourner à leur domicile pour suivre l’Uefa Ligue des Champions ont eu tort. Et ce, même s’il a fallu attendre la 64è pour voir un chef d’œuvre collectif. Sur le centre enroulé d’Okou Zahoui, Bougouhi Jean-Jacques entré à la place de Zagbayou Hugues,  coupe bien la trajectoire du cuir pour faire exulter les actionnaires (1-0). Un premier but qui ouvre les vannes de part et d’autre.            Six minutes après, c’est une autre carte sortie du banc mimosas qui fait mouche. Abdul Ganyu a le plat de pied parfait pour remporter son duel avec Koudio Akissé, le portier d’Ouragahio (2-0, 70è).
 
L’euphorie offensive des jaune et noir fait perdre la tête à sa défense qui se découvre. Absente au marquage, elle permet à Zaté Kagba de donner espoir à l’ASCO (2-1, 72è). Espoir curieusement perdu. En tout cas par l’entremise de M. Binvenu Sinko, l’arbitre de la partie. Sur un loupé magistral d’Okou Zahoui tout seul devant les buts des visiteurs, le sifflet retentit pour un penalty inexpliqué. Boua Koffi Davy entré en cours de jeu ne s’encombre pas de remords pour renvoyer Akéssé à ses filets (3-1, 78è). Une victoire dont l’ASEC peut se contenter malgré un jeu en deçà de l’attente des actionnaires pourtant heureux. Car l’ASEC a renoué avec la victoire.
 
Patrick GUITEY