En Ligue 1, le chef a toujours une surprise. Cinq saisons que cela dure. Car 7 ans en arrière, la Côte d’Ivoire bercée par l’ASEC et l’Africa n’aurait pas mis une pièce sur le Séwé ou l’AS Tanda, derniers vainqueurs du championnat. Ni un long séjour de Moossou dans le fauteuil de leader de l’exercice écoulé. Cette année, la surprise se nomme WAC. Déjà connu par les observateurs comme une équipe équilibrée, méticuleuse et joueuse, la Ligue  devait être un apprentissage du haut niveau. Et c’est du haut que les Guêpes Noires apprennent à côtoyer l’élite. Avec 1 nul et 3 victoires dont la dernière fut infligée à Moossou FC (0-2) réputé imperméable, le WAC compte 10 points. Tout comme l’ASEC qui le devance à la différence de buts. Pour l’instant, au jeu de la série sans défaite, le WAC suit mieux la cadence des Mimosas, que l’ASI Abengourou qui vient d’enregistrer sa première victoire au contact de la JCAT (2-0), prochain adversaire de la surprise du chef.

Quatre à la traîne

Impressionné par la cadence imprimée dans le haut du tableau, il suffit de baisser les yeux pour constater que gagner n’est pas chose aisée pour tous. Pour 4. C’est le nombre de clubs qui, après 4 journées, n’ont pas encore gouté aux délices des 3 points. Contrairement au FC San Pedro, promu qui pourrait utiliser la formule de l’apprentissage, le Sporting, le Denguélé et le Stade portent le casque des habitués en plein vertige. S’ils avaient tous connu la victoire la saison dernière, à cette même étape, ils sont réduis à se consoler avec 2 petits points, en attendant des week-ends meilleurs que les 4 premiers servis à leurs supporters.    

Patrick GUITEY