Qui a dit qu’il n’y avait pas de qualité au cœur du football local ? Ils ne seront pas nombreux à lever le doigt. En tout cas, pour ceux qui étaient présent au stade Robert Champroux ce samedi 4 janvier 2014. Le petit public présent pour le choc de la 10è journée de Ligue a pris son pied. Et le plaisir n’a pas tardé à se dessiner. Très entreprenante et omniprésente dès l’entame de la partie, l’Afad récolte les fruits de son départ en trombes à la 2è minute. Camouflé au cœur de la défense du Séwé, Badié Gbagnon décoche une frappe qui trompe Sylvain Gbohouo (1-0).<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
A l’arrivée de Jacques Anouma, leur président, les poulains d’Amani Yao appuient de nouveau sur l’accélérateur. L’alliage technique-envie donne du tournis aux Séwékés méconnaissables. La merveille de jeu collectif à la 13è minute est conclue par Gonazo Bi Ya. Mais la frappe de l’attaquant de l’Afad fait briller Sylvain Gbohouo à la parade. Le gardien international ivoirien ne retardait là que l’échéance. Car à la 14è, la fine incursion de Stéphane Okou Zahui eut raison des buts de San Pedro (2-0). Pris à la gorge, le Séwé doit son salut à la pause indiqué par Kambou Tangba. L’arbitre de la rencontre sur son coup de sifflé dans le temps additionnel, annihilait une action de but guidée par Choumana Coulibaly.
 
La récréation, une aubaine pour le Séwé revenu dans ses vêtements de champion. 2 minutes après la reprise, le "roi" sonne la révolte. L’obus libéré sur coup franc par Souleymane Dembélé éblouit Ousmane Gnada, dont les gants s’effritent pour la réduction du score (2-1, 47è).  A la 51è, Gnada a plus de baraqua dans le face-à-face avec Ocansey Mandela. L’international burkinabé pouvait s’en vouloir, après avoir manqué l’occasion du match. Un choc qui s’achèvera par une bagarre amorcée par le Séwé frustré. Les spectateurs eux retiendront la première chute de la saison du champion, mais et surtout, une rencontre hautement rythmée et de bonne qualité. De bon augure pour la suite des débats.
 
 
par Patrick GUITEY