Sans Atcho Djobo et Boua Koffi Davy, l’AS Tanda n’a pas flanché face à Yopougon FC. Mieux, les Etoile ont clairement scintillé au dessus de Yopougon FC, complètement largué. Le bourreau de la commune de la convivialité se nomme Ouattara Souleymane. L’attaquant du Gontougo fait oublier les nombreuses absences et s’offre un doublé (9è et 32è) qui permet aux hommes d’Amani Yao de se mettre sur orbite. Au retour des vestiaires, en seconde période, les consignes véhéments de Valentin Seri, le président de Yopougon FC, ne changeront pas le destin de ses poulains. Au contraire, c’est plutôt Tanda qui prend de l’ascendance dans une rencontre à sens unique. A la suite de Souleymane, Latif Salifu (69è, 0-3)  et Stephen Assare (84è, 0-4) parachèvent l’œuvre qui aurait pu être plus acerbe au palais de Yopougon, si Roméo Zahouo Bi n’était pas aussi maladroit qu’un débutant. Inefficacité sans frais, même si Kouadio Georges, le directeur technique de l’AST, réclamait une “manita“. A la suite de sa défaite en Tunisie en Caf Ligue des Champions, Tanda relève la tête en Ligue 1 avec une troisième victoire consécutive. Le champion sortant n’est plus qu’à deux longueurs du fauteuil de leader.

Heureux africains malheureux en Ligue 1

La réussite de l’AS Tanda de retour des préliminaires de la Coupe d’Afrique n’a pas déteint sur les autres “africains“. Tous sont passés par la case du match nul, à commencer par l’ASEC. Au stade de la Paix de Bouaké, les Mimosas ont été accrochés par l’AS Denguélé (1-1). Et comme s’ils s’étaient passés le message, l’Africa Sports et le Sporting de Gagnoa n’ont pas fait mieux respectivement face à l’ASI Abengourou et Moossou FC.

Patrick GUITEY