Lanterne rouge de Ligue 1 jusque là, la SOA a accroché sa deuxième victoire de la saison dimanche au stade Robert Champroux. Au prix d’un renversant scénario qui donnait pourtant le FC San Pedro vainqueur. Mais à l’heure du money-time, ce sont bien les militaires qui sont sortis vainqueurs du duel. Score final : 2-3.

La SOA ou comment ne jamais abdiquer. Un titre qui pourrait coller au film du dimanche 4 mars 2018. Lors de la première opposition dominicale du Champroux, le FC San Pedro semblait bien dans le costume celui qui infligerait sa 11è défaite de la saison à la SOA. A la 19è, Zouzou Carlos expédie son coup franc dans les cages de Kouadio Serginho (0-1). Mais avant la pause, Aboubacar Dagnogo refait le retard des hommes de Gnakala Yaci (1-1, 45è). De quoi redonner de l’espoir aux Sonjas. Mais à la 74è, Nanan Antwi remet le feu à la caserne des Militaires et redonne l’avantage aux Pétrussiens (1-2). C’est là où débute le conte de fée des Sonjas qui semblaient perdus sur la synthétique de Marcory.

Porte-flambeau de la SOA, c’est encore Dagnogo qui éclaire les siens deux minutes après la seconde réalisation du FC San Pedro. A la 76è, l’attaquant des Sonjas rétablit la parité au tableau manuel (2-2). Mais alors que le partage des points semblait évident pour le maigre public du Champroux, Yao Vivien bouleverse les attentes et permet, pour la première fois de la partie, à la SOA de prendre les commandes de la partie (3-2, 90è+2). Pas habitués au goût de la victoire, les hommes du Coach Gnakala tremblent dans le temps additionnel et offrent un penalty à San Pedro. Déterminé, Kouadio Serginho se détend pour aller chercher l’exercice du capitaine Ousmane Ouattara, qui manque l’occasion d’offrir le point du nul à Faouzi Rouissi.

Le héros de l’histoire reste toute l’équipe de la SOA qui a cru jusqu’au bout et qui a sorti les tripes. Un dépassement de soi qui permet aux Sonjas de sortir de la zone de relégation où ils abandonnent le Séwé Sport, contraint au nul (1-1) par Moossou FC, et l’AS Tanda en attente de son opposition au WAC.

Iris de Bankolé