Démarrée le 25 Septembre 2024, la saison 2024-2025 de Ligue 1 était à sa 10è journée le week-end dernier. Un premier tiers du championnat dominé par l'AFAD et le Stella qui se partagent le qualificatif d'invincible.

10 matches et aucune défaite. Deux équipes peuvent célébrer un tel bilan. L'AFAD du Plateau et le Stella Club d'Adjamé. Les voisins de la ville d'Abidjan dont les frontières Nord (Plateau) et Sud (Adjamé) se confondent souvent, font la loi au sommet du football ivoirien.

N'empêche qu'il demeure un seul maître à bord. L'AFAD. Après des débuts en fanfare avec 5 victoires consécutives, les Lions du Plateau semblaient à bout de souffle. Les 3 nuls sur les 5 dernières sorties, dont le récent fut enregistré face au LYS de Sassandra (0-0), en témoignent. Une baisse de régime des hommes de Firmin Koffi, diluée par 2 victoires consécutives face à la SOA et à l'AS Denguélé, qui ont permis de maintenir le statut de leader incontesté (7 victoires, 3 nuls) avec 24 points. A 5 longueurs de son dauphin, le Stade d'Abidjan (19 points), qui attend de jouer son 10è match de Ligue 1, au retour de la CAF Ligue des Champions. Un parcours soutenu par des stats exceptionnelles. En 10 journées, l'AFAD est la meilleure attaque avec 13 buts et surtout la meilleure défense avec 1 but concédé.

L'autre invincible est assis à la 3è place de l'actuel podium. Le Stella Club. Il faut remonter très loin pour connaitre un tel parcours des Magnans d'Adjamé. Pourtant, après 5 journées, eux, étaient les maitres du "nul". 5 d'affilés au total. La Maxime de Rigo Gervais, le coach de l'équipe, « bien défendre d'abord, ensuite attaquer ». Une philosophie plutôt bien maitrisée. Puisque le Stella a taillé une réputation d'équipe qui n'encaisse pas plus d'un but par match. Quand elle, peut en mettre plus d'un. La preuve par sa brillante victoire dans le Gbêkê face à Bouaké FC (1-3), qui consacre également l'invincibilité (4 victoires, 6 nuls) du club jusqu'à présent.

Des pas importants pour s’affirmer et marquer leur territoire. Un parcours toutefois infime pour tendre les bras vers le titre qui est loin d’être joué.

Patrick GUITEY