Sangaré Badra a quitté l’AS Tanda pour s’établir en Afrique du Sud. En pleine préparation de la saison avec le Free States Stars FC, le gardien international ivoirien donne les raisons de ce choix.

Sangaré Badra, quelles sont les raisons de votre départ en Afrique du Sud et qu’est ce qui explique le choix du Free States Stars FC?              

J'ai fait ce choix de l’Afrique du Sud parce que c'était la seule option concrète qui m’a été présentée. J’ai eu plusieurs offres, mais celle là répondait plus à mes aspirations. Ensuite j’ai toujours admiré le championnat sud-africain qui a des bases solides sur le continent et qui n’a rien à envier à certaines ligues européennes. Pour finir, l’Afrique du Sud est un pays où j’ai toujours voulu résider.

A 31 ans, quel est votre objectif au sein du club qui a manqué de peu la relégation la saison dernière?

L’objectif collectif est de faire mieux et de permettre à ce club d’avoir une renommée autant que les clubs traditionnels auxquels on se réfère dès qu’on parle de football sud-africain. Après j’ai pour ambition de m’imposer, gagner une place de titulaire et faire une bonne saison. Des ambitions normales pour un joueur. Si je réussis je pourrai toujours rêver de la sélection nationale.

Justement la saison est achevée en Afrique du Sud. Est ce que tu reviendras A Abidjan pour la finale de la Coupe Nationale qui oppose l’AS Tanda à l’Africa ? N'as tu pas un regret de ne pas pouvoir aider le pays à se qualifier pour le CHAN 2018 au Kenya?

C’est vrai que le fait de ne pas pouvoir participer aux éliminatoires du CHAN face au Niger est regrettable pour moi. Défendre les couleurs de son pays c’est important pour un footballeur. En même ceux qui y sont ont les qualités pour bien garder la maison. Je ne suis pas inquiet. Pour ce qui est de la finale de la Coupe Nationale, je ne serai pas là avec l’AS Tanda. Le championnat sud-africain débute le 19 août 2017. Je dois me plonger dans la préparation. Tanda sans moi a les moyens de battre l’Africa face à qui nous n’avons plus perdu depuis bien longtemps.

Propos recueillis par Patrick GUITEY