A Marseille, il ne fait pas bon vivre. Et ce ne sont pas les deux victoires d’affilées du club phocéen qui ont fait oublier la déculottée face à Monaco (6-1). Critiqué par la presse et sommer de partir par les tribunes du Vélodrome, Rudi Garcia, a reçu le soutien de Gervinho.

L’attaquant international ivoirien passé plusieurs fois sous les ordres du technicien français, demande la patience à l’endroit de celui en qui il a confiance. A la question de savoir si Rudi peut relever le défi du “Champion’s Project“, Gervinho est catégorique. « Oui, il le peut. Parce qu’il l’a fait avec l’AS Roma. Pour ceux qui ont fait l’Italie, ils peuvent vous dire l’environnement particulier qu’il y a. j’imagine que c’est la même chose à Marseille. Par contre, il faut souvent du temps pour s’adapter à un nouveau club.  Pour un entraîneur il lui faut des joueurs qu’il veut. Et je crois que Marseille est en train de les acheter au fur et à mesure. Il faut un peu de patience dans un projet. A Marseille, il faut qu’on lui laisse le temps, il ne faut pas s’enflammer après une défaite ou quand l’équipe joue mal. Rudi, je le connais très bien, j’ai beaucoup travaillé avec lui, je sais de quoi il est capable », nous confi le capitaine de la sélection nationale de Côte d’Ivoire.

Exilé en Chine, à Hebei China Fortune, Gervinho indique qu’il ne serait peut-être pas insensible à un appel de son mentor. Une pige à l’OM, une possibilité que l’ex-attaquant du Mans et de Lille en Ligue 1 a eu du mal à dissimuler. Même si pour l’instant, il reste déterminer à respecter son contrat chinois jusqu’au bout.  « Je ne suis pas libre. Je suis encore sous contrat avec mon équipe. Et puis, ce n’est pas moi qui décide. C’est vrai que quand il a signé à Marseille, il y’a eu quelques rumeurs, parce qu’on a un lien particulier. Je ne dis pas que s’il m’appelle je ne vais pas y aller. Mais là je suis sous contrat avec un autre club et donc j’ai des engagements à respecter. C’est Dieu qui me guide dans tous mes choix. Je verrai à l’avenir  sur quel chemin il me guidera, si je reste (en Chine) ou si je reviens en France. Mais tout dépendra de Dieu », a-t-il conclu avec un sourire en coin.

Même si son salaire pourrait être un frein pour les dirigeants phocéens, la venue de l’ancien Gunner et ancien Romain pourrait booster le projet qui peine à démarrer sur la cannebière.

Patrick GUITEY