Au sortir de l’opposition avec le dernier de la classe de Premier League, l’Etihad Stadium n’avait d’yeux que pour son longiligne milieu de terrain ivoirien. Standing ovation pour celui qui portait le brassard des Bluesky, en l’absence de Vincent Kompany, suspendu. C’est que Yaya Touré avait fait, encore une fois, son solo.  Double buteur sur penalties (26è et 54è),  l’international a offert à l’Angleterre un autre bijou de frappe dont lui seul semble avoir le secret (65è). « Il faut dire que j’ai l’impression de me retrouver à chaque fois dans les meilleures conditions pour marquer. Ma lucidité devant les buts, je la doit à Arsène Wenger lors de mon passage à Arsenal », a-t-il indiqué au terme du récital de City face à Fulham (5-0). Et bien, le premier triplé de sa carrière, le premier pour City depuis 2 ans, ne profite pas aux Gunners laminés sur le terrain de Chelsea (6-0).  Avec 2 matches en moins, City demeure dans la course au titre. « J’espère qu’en fin de saison on pourra sortir avec quelque chose », a conclu l’homme du match de l’Etihad Stadium qui compte 16 buts à son compteur en Premier League.

Bony n’a pas suffit à Swansea

A Everton, Wilfried Bony a également brillé. Pas assez scintillant pour éblouir les Toffees dans leur jardin. Les coéquipiers d’Arouna Koné et de Lacina Traoré (absents de la pelouse) ont battu Swansea par le score de 3-2.  L’égalisation de l’attaquant ivoirien à la 33è après le penalty réussi par Layton Baines (20è) n’a servi qu’a booster l’énergie des Blues. Lukaku et Barkley ont permis aux siens de l’emporter. Bony qui a regardé la fin du match depuis le banc (il a été remplacé à la 70è par Michu) grimpe au classement des buteurs de Premier League avec 11 buts à présent.

Patrick GUITEY