Ismaël Diomandé vous inscrivez un super but en Ligue Europa face à Targu Mures dans la peau de titulaire. Pour vous le mercato est-il clos ? Serez-vous Stéphanois toute la saison après les rumeurs de départ au FC Séville ?

Oui ! Ça fait toujours plaisir d’aider le club. Surtout avec un but. Après il faut continuer à travailler pour m’imposer au sein de cette équipe. Ce n’est pas facile, mais je crois pouvoir y arriver. Ce qui veut dire que je suis toujours à Saint Etienne et je pense être Stéphanois cette saison. Après dans le football, on ne sait jamais. Tout peut arriver.

Parlant de départ, l’AS Saint-Etienne en a enregistré quelques uns cet été dont celui de Max Alain Gradel, votre compatriote. Quels furent ses mots d’au-revoir pour vous ?

Vu qu’on est vraiment proche, je savais déjà qu’il était sur le départ. D’ailleurs je lui souhaite bonne chance comme il me l’a aussi dit avant son départ. Nous sommes toujours en contact. Après, ce qui s’est passé n’est qu’un accident. Il faut regarder devant.

Pour cette saison qui s’annonce, quelles sont les ambitions du club vu qu’il y a eu quelques mouvements ?

Les ambitions sont de faire mieux que la saison passée. C’est vrai que nous avons perdu des joueurs  tel que Max (Gradel), mais nous en avons récupéré comme Nolan Roux ou Assou Ekoto. C’est une dose d’expérience qui pourra nous permettre de viser plus haut, même si c’est vrai que ça sera encore compliqué.

La France et la Côte d’Ivoire ont scellé un autre mariage avec l’arrivée à la tête des Eléphants de Michel Dussuyer. Avez-vous un commentaire sur ce choix ?

Michel Dussuyer est déjà quelqu’un qui connait l’Afrique. Un peu comme Hervé Renard. Mais c’est un style différent qui j’espère nous apportera un plus. Nous sommes en tout cas parés à travailler avec lui pour la Côte d’Ivoire, comme nous l’avons toujours fait. Ça sera une nouvelle expérience autant pour lui que pour nous.

La Côte d’Ivoire sera face à la Sierra Leone en septembre 2015 dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017. Serait-ce un déplacement compliqué ? Est-ce, pour vous, compliqué d’être dans un groupe de trois pour une place qualificative ?

Nous sommes tombés dans la poule du pays organisateur. Ce qui réduit quelque peu la course. Mais nous devons nous battre avec nos armes pour être présents à la CAN 2017. En Afrique il n’y a plus de petite équipe. Tous les matches seront difficiles. A nous d’être concentrés et de faire un bon résultat face à la Sierra Leone qui a encore les éliminatoires de la AN 2015 au travers de la gorge. Vu qu’elle nous a porté chance, on espère que ce sera le cas le 4 septembre prochain.

Réalisée par Patrick GUITEY