33 victoires pour l’OM contre 36 pour le PSG et 18 matchs nuls. Des stats du classico de Ligue 1 en France qui connaitront du mouvement, au soir de la 88è confrontations entre ces deux bibliothèques du football hexagonal. Une rencontre qui attise des passions, des discussions et une vive opposition. En Côte d’Ivoire, au-delà de l’attrait folklorique de deux équipes qui ne boxent plus dans la même catégorie, depuis l’arrivée des Qataris, les yeux seront rivés sur deux nationaux dont la rivalité n’a d’égal que le goût épicé de la rivalité OM-PSG.

Si la plupart des précédents duels des deux écuries a donné la parole à l’attaque avec Drogba, Baky (OM) ou Kalou, Diané (PSG), cette fois, force est à la défense avec le duel Brice Dja Djédjé-Serge Aurier que devraient apprécier Basile Boli ou Cyril Domoaraud, passés par la défense de la cannebière. Un duel d’autant plus commenté sur les rives de la lagune Ebrié qu’ils sont également en concurrence étouffée chez les Eléphants. Considéré comme le successeur idéal d’Emmanuel Eboué, Aurier a vu sa place de  titulaire au poste de défenseur droit des Eléphants contesté par Brice Dja Djédjé, pièce maitresse de celle de l’OM à l’époque de Marcelo Bielsa. Un statut qui lui avait fait refuser une place de doublure d’Aurier en sélection de Côte d’Ivoire. 

Même si l’arrivée de Michel sur le banc phocéen a dilué le statut de l’ancien d’Evian, sa qualité est demeurée intacte, comme sa fouge. Il espère la mettre au service de son équipe pour faire tomber, pour la première fois de la saison en Ligue 1, le PSG de son rival Aurier, qui vogue sur des vagues de records avec le club de la capitale. En tout cas, le duel Djédjé-Aurier sera le duel le plus suivi  dans les agoras ivoiriennes qui ne finiront pas de les comparer les deux talents, pour crier leur préférence à l’oreille de Michel Dussuyer, occupé à Kigali.

Patrick GUITEY