Emmanuel Eboué pris, malgré lui, dans une nouvelle affaire. Alors qu’il semblait apercevoir la lumière après plusieurs mois sans football, l’ex-international ivoirien semble ne pas être au bout de ses peines.

Interdit de football par la FIFA, c’est en Chypre du Nord qu’Emmanuel Eboué allait se relancer, et reprendre goût au football. Arrivé en grandes pompes le 28 septembre dernier, l’aventure au sein de l’Ocagi Limassol semblait prendre forme dès le 30 septembre avec la signature de son nouveau contrat à la fédération chypriote. Mais la visite médicale qui suit, alors qu’il s’était entraîné dès son arrivée, avec sa nouvelle équipe, est loin d’être totalement concluante. Malaise évoqué, « une anomalie dans le sang du joueur », révèle une source proche du dossier. Par contre, « il ne s’agit pas de VIH SIDA. Sinon les médecins chypriotes n’auraient pas demandé au joueur de se traiter en vue d’un prochain test », confie-t-il.

Toujours selon notre interlocuteur, la nouvelle de la séropositivité d’Eboué qui a surpris plus d’un, ne serait qu’une vengeance de certains agents (sur le coup) mécontents de n’avoir pas été associés au transfert. En effet « ce sont ces agents là qui ont ventilé l’info auprès de la presse turque qui n’a pas vérifié avant de la publier. Eboué est victime d’une rumeur », révèle notre source confiante quant à l’issue heureuse de cette nouvelle affaire dont Eboué est encore une fois la victime. « Il est rentré en Angleterre le samedi dernier où il subira des soins avant le prochain examen. C’est vrai que la rumeur  comme une traînée de poudre a inondé la place, mais nous sommes confiants quant à l’issue heureuse de ce transfert. Et aussi pour Eboué qui a trop souffert mais qui se relèvera de cette nouvelle épreuve », a conclu notre source.

Patrick GUITEY