Non content du traitement réservé aux footballeurs professionnels dans cette crise sanitaire engendrée par le Covid 19, Max Gradel a pesté contre le monde du football. L'international ivoirien n'est pas allé de main morte dans une interview accordée à l'hebdomadaire France Football.

« J’ai l'impression que notre voix ne compte pas. Nous sommes footballeurs, mais ce n'est pas pour ça que nous n'avons rien à dire ou à revendiquer », a-t-il chargé d'entrée avant de poursuivre. « Tout ce qu'on entend, ce sont les clubs, savoir s'ils perdent de l'argent. Personne n'a demandé notre avis. Pourtant, nous sommes les principaux acteurs. Ce sont nos conditions de travail, nos corps, notre santé », a asséné Max Gradel.

Des agissements qui portent clairement à croire que les footballeurs « sont des pions sur un échiquier ». D'où l'appel au changement à ses paires. « Si on ne parle pas, on va continuer à être traités ainsi », a martelé le champion d'Afrique 2015.

Relégué en Ligue 2 au soir de cette saison avec Toulouse, Max Gradel (3 buts et 3 passes décisives en 21 matchs), le plus gros salaire de l'histoire du club (190 000 euros mensuel) devrait partir cet été. Un accord moral existe entre Olivier Sadran le président du Téfécé et l'ancien stéphanois depuis l'été dernier pour un départ ce mercato.

Lebéni KOFFI