En marge de liste d'Emerse Faé le vendredi dernier, Guy Demel (adjoint) s'est confié au micro de NCI Sports. Plusieurs sujets ont été évoqués dont les conditions de sa nomination, sa collaboration avec Faé aussi la sortie manquée de Hamza Gamal.

Comment on se sent par rapport à ce qui est fait par vous et le staff technique des Eléphants de Côte d'Ivoire ?

Nous sommes assez satisfaits du contenu, de la progression et de l'assimilation de tout ce que nous voulons mettre en place des joueurs parce que tout part d'eux. Il faut d'abord qu'il accepte nos projets et le cadre que nous avons mis en place et derrière qu'ils puissent l'animer. Et pour l'instant, c'est bien puisque les résultats sont là. Et comme je l'ai dit, le contenu dans le jeu, nous répondons bien aux différentes phases. Donc nous sommes contents par contre nous savons qu'ils nous restent encore pas mal de choses à améliorer. Nous savons aussi qu'il faut être constant dans le métier que nous faisons, qu'il faut être régulier, pérenniser la performance. Cela passe par des exigences, par chaque match, chaque séance d'entraînement. Satisfaits, mais nous ne reposons pas sur nos lauriers.

Comment vous avez rejoint le staff technique des Eléphants de Côte d'Ivoire en pleine Coupe d'Afrique des Nations, à domicile en plus ?

La chance pour moi, c'est que j'étais en Côte d'Ivoire pour la compétition en tant que consultant pour une chaîne de télé. (...) Et puis il est arrivé ce match face à la Guinée Equatoriale derrière la démission de Jean-Louis Gasset, le président Idriss Diallo a fait appel à moi.

Comment ça se passe la collaboration avec le sélectionneur Emerse Faé ?

La collaboration se passe très très bien. Nous sommes amis, nous sommes frères. C'est la famille. Nous échangeons énormément. Nous ne sommes pas toujours d'accord. Et puis c'est ce qui aussi amène chacun à argumenter sa position. Mais il y'a tout un staff aussi, Alain Gouaméné, Samir Anba qui est là maintenant avec nous. Nous travaillons et après discret devant les médias. Moi je suis quelqu'un qui respecte la hiérarchie. Aujourd'hui le numéro, c'est Emerse Faé, donc nous devons faire tout ce que nous pouvons pour mener à bien son projet. (...) Moi, la lumière en tant que joueur ne m'a jamais forcément plus. Donc mon travail se fait dans l'ombre. J'ai mon rôle et je joue mon rôle.

On a vu Hamza Gamal, formateur d'Ousmane Diomandé qui a fustigé un peu votre choix et celui du staff technique des Eléphants de Côte d'Ivoire de mettre son poulain sur le banc et même lors des petits matches. Comment vous réagissez à ça ?

Croyez-moi, ce ne sont pas les critiques qui nous font réagir quand elles sont dirigées vers nous. Mais là en l'occurrence, cela a été un peu maladroit puisque dans ce post-là, dans ses dires, certains joueurs de la sélection étaient cités. C'est incompréhensible pour nous que justement un formateur, un président de club de Ligue 1, qui a fait du bon travail depuis des années, qui connait justement les difficultés de faire en sorte qu'un groupe vive bien, qui connait les différentes difficultés de la concurrence aussi au sein d'une équipe et aussi du relationnel qui peut avoir entre les joueurs, formule les choses de cette manière. Ousmane (Diomandé), ce n'est pas par charité, c'est que c'est un joueur qui a du potentiel, qui est performant dans son club. Après comme je dis, les joueurs que nous alignons sont performants. Et il patiente, il attend. Ça ne change rien. (...) Nous discutons toujours avec nos joueurs. Je ne dirai pas ce que nous avons dit à Ousmane. Comme une famille y'a des choses qui restent en interne.

Propos retranscris par Chamade YAH