Et si les absences de Salomon Kalou, Max Gradel, Bony Wilfried  pour la double confrontation face au Sénégal et la Russie marquaient  la fin d’une ère et de certains de ses cadres au sein de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire ?

On serait bien tenté d’y  croire d’autant plus que les deux matches amicaux  serviront  de tests grandeur nature  pour le groupe en  chantier, avant les échéances importantes des Eliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

Il est clair qu’après l’échec retentissant de la CAN 2017 au Gabon, la FIF est bien décidée à amorcer un nouveau tournant.  Si  l’instance fédérale  n’a pas encore trouvé le nouveau patron du banc de touche des Eléphants, elle est en revanche  convaincue qu’il lui faut faire appel à de nouvelles compétences et procéder à un rajeunissement du groupe.

Une nouvelle orientation est vraisemblablement marche. Un nouveau projet qui partira jusqu’en 2022  et  englobant deux phases finales de CAN et deux participations à la Coupe du Monde. 

Forcément dans un tel contexte, il n’y a pas de place  pour les trentenaires… Qui pour certains n’ont plus  la motivation, et pour d’autres, sont en manque de temps de jeu dans leur club ou sur le déclin physique.

Une autre page de la sélection nationale après celle des Cyrille Domoraud, Bonaventure Kalou, Zokora Didier, Didier Drogba, Touré Kolo, Yaya Touré  est sur le point  d’être tournée.  Difficile exercice mais oh combien importante pour la survie d’une sélection. Qui a grand besoin d’une cure de jouvence.  Une voie sur laquelle s’inscrira sans nul doute  le futur sélectionneur des Eléphants.

KG