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Eléphants, l'état de grâce est passé

Football
Elephants

Eléphants, l'état de grâce est passé

25 July 2019 0

La CAN 2019 a fermé ses portes le 19 juillet. A un peu moins d'une semaine du sacre de l'Algérie, les bilans pleuvent de part et d'autre. Celle de la Côte d'Ivoire reste illisible au plan financier. Mais sur l'échiquier sportif, la lucidité est de mise pour une équipe qui a désormais fini avec sa période transitoire.

5 juillet 2018. L'enclos des Eléphants était confié, officiellement à Kamara Ibrahim. Six ans après François Zahui, un Ivoirien revenait aux affaires. Et la feuille de route était claire. « L'objectif est de construire une équipe compétitive, se qualifier pour la CAN 2019 et préparer celle de 2021 avec comme objectif de la gagner », déclarait le technicien ivoirien lors de son premier oral face à la presse nationale et internationale. Avec Sidy Diallo, président de la FIF, à ses côtés.

Se qualifier pour la CAN 2019 (ce qui était mal embarqué après la défaite à domicile face à la Guinée), construire une équipe compétitive (dans un environnement pollué par le traumatisme de 2017, la crise du football ivoirien et le brassard-gate), et gagner la CAN 2021 (que la Côte d'Ivoire aurait organisée, n'eut été le concept innovant du "glissement" by Ahmad Ahmad). Jusque-là, la Côte d’Ivoire est restée droit dans ses bottes, en conservant sa ligne de projection avec un sélectionneur qui reste au vert. Sur 16 matches depuis sa nomination, Kamara Ibrahim affiche 10 victoires, 3 défaites (dont une aux tirs au but) et 3 nuls (29 buts inscris pour 11 encaissés).

Pourtant, sur le terrain de la CAN 2019, les Eléphants ont servi du moins bon avant de prendre un envol vite avorté, par la défaite en quart face à l’Algérie, future champion d’Afrique. Un parcours plus figues que raisins qui marque 3 victoires et 2 défaites en 5 sorties. Ce n’est pourtant ni par le truchement des chiffres ni celui des objectifs que Kamara Ibrahim et ses hommes furent malmenés par les critiques, appelant à des Eléphants plus conquérants. Plutôt à cause de la posture poussive et illisible des Ivoiriens face à leurs adversaires.

Des Eléphants plus “Transition“ que “Possession“

Quand Côte d’Ivoire on s’appelle, et que la tunique est marquée de deux Etoiles, difficile de plaindre les courroucés. Par contre l’oubli fut collectif quant aux manques des Eléphants cuvée CAN 2019. Handicapée dans son système défensif avec les forfaits d’Eric Bailly, Adama Traoré, Ghislain Konan, Ismaël Diomandé, Abdoulaye Bamba et Cheick Doukouré, la Côte d’Ivoire a dû s’accommoder avec les retards à la préparation de Wonlo Coulibaly, Eliezer Ira Tapé et Comara Cheick. S’il est vrai que des patronymes tels Nicolas Pépé, Max Gradel, Wilfried Zaha ou encore Maxwell Cornet ont fait miroiter un jeu de possession, la Côte d’Ivoire ne pouvait s’en tenir qu’au contres (jeu de transition) avec le souci de resserrer les lignes et offrir moins d’espaces. Un jeu peu commun qui n’aurait valu du plaisir que si les Eléphants possédaient un tueur et un play-maker. Malheureusement, ils furent absents en Egypte. Un véritable talon d’Achille.

En quête de nouveaux boulons pour resserrer la machine

Sortie applaudie de la CAN 2019 par la majorité de ses critiques, la Côte d’Ivoire sait qu’elle a du chemin à faire pour se réconcilier avec tout son public. Finie la période de transition abusivement qualifiée de construction, les Eléphants seront dès novembre, aux pieds d’un nouveau mur. Celui des qualifications pour la CAN 2021. Et cette fois, sans concession. En attendant, les manques sont connus. Son milieu poussif et son attaque en panne d’efficacité devront très vite se mettre au niveau d’une défense qui a tiré son épingle du jeu sur les pelouses égyptiennes. Au-delà de l’état d’esprit affiché, il faudra retrouver son ADN et passer d’outsider à véritable prétendant africain. La période des bleus est morte au Caire. Et Kamara Ibrahim déjà au travail pour combler ses cases, en est conscient. 

Patrick GUITEY

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