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Football - Elephants - Mondial 2014 : Touré, le moment où jamais

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Football - Elephants - Mondial 2014 : Touré, le moment où jamais

13 June 2014 0
Touré, le moment où jamais

Cette génération qui a longtemps fait la fierté de tout un continent, sans paradoxalement, n’avoir jamais gagné le moindre titre sur la scène internationale. Celle qui s’est brillamment qualifiée pour sa troisième Coupe du Monde de la FIFA d’affilée, et qui voit dans Brésil 2014 une ultime chance de marier l’ivoire à l’or. 
 
"Qu’on soit capable de repousser nos limites serait un succès en soi. Je ne mets aucune barrière à notre objectif. Pourquoi ne pas créer la surprise et aller jusqu’en finale ? On a les qualités pour", confirme Kolo Touré au micro de la FIFA. "En tout cas, c’est notre dernière chance de briller à ce niveau. J’ai 33 ans, Didier 36… Nous sommes plus près de la fin que du début. On va savourer cette Coupe du Monde, en veillant à montrer un visage différent de celui de nos deux dernières Coupes du Monde, où nous n’avons pas tellement été bons. Nous ferons tout pour faire mieux."
 
Kolo Touré fait certes amende honorable, mais il faut avouer que la Côte d’Ivoire n’a pas non été gâtée par le sort en Coupe du Monde de la FIFA. Versé dans le Groupe de l’Argentine, des Pays-Bas et de la Serbie-Monténégro en 2006, puis du Portugal, du Brésil et de la RDP Corée en 2010, la Séléfanto a toujours eu fort à faire en phase de groupes et n’est jamais parvenue à passer ce stade de la compétition. Cette fois, le tirage a davantage été clément. "La poule est plus équilibrée, avec des équipes très difficiles à jouer sur le plan physique, mais que nous sommes capables de battre", lance -t-il à propos de la Colombie, de la Grèce et du Japon.

Si les adversaires du Groupe C paraissent un peu plus accessibles, à l’inverse la Côte d’Ivoire semble elle de plus en plus dure à manier. Tandis que la génération dorée a pris de l’expérience du poids des âges, de jeunes talents tels que Serge Aurier et Jean-Daniel Akpa Akpro sont venus renforcer l’effectif des Eléphants dans lequel Salomon Kalou et Gervinho, respectivement 28 et 27 ans sont eux dans la force de l’âge. A l’arrivée, le groupe forme un ensemble homogène, difficile à renverser, en témoigne son parcours qualificatif quasi impeccable dans la zone Afrique, en phase de groupes (quatre victoires en six matches, zéro défaite, 15 buts marqués et cinq encaissés) comme en barrages, face au Sénégal (3:1 ; 1:1).

Leçons du passé
"En 2006, nous étions aux anges. C’était la première fois que notre pays se qualifiait pour pareille compétition. On avait péché par naïveté, on ne s’était pas suffisamment focalisé sur le travail. En 2010, j’ai le sentiment qu’on était un peu plus fort, grâce à l’expérience acquise quatre ans plus tôt. On est allé en Afrique du Sud avec plus de détermination, mais cela n’a pas suffi", analyse le défenseur central de Liverpool, passé par Arsenal, et Manchester City. "Mais il y a une progression. Et aujourd’hui, c’est une bonne chose qu’il y ait dans l’effectif des survivants des deux dernières Coupes du Monde. On a appris les leçons du passé et on veille à les transmettre aux plus jeunes."

L’ambiance est certes studieuse, mais reste toujours aussi détendue à Aguas de Lindoia, camp de base de la Côte d’Ivoire au Brésil. Et si les âges diffèrent au sein du groupe, il y a une constante : la bonne humeur : "L’ambiance dans le groupe est paisible, détendue… cette mentalité est dans les gènes de la Côte d’Ivoire. On l’apprend dans nos écoles de football. On se connaît tous depuis longtemps. Plus que des amis, nous nous considérons tous comme des frères", confirme l’aîné de Yaya.

"Cela reste la force de l’équipe, qu’on gagne ou qu’on perde. Cet esprit de groupe, ce plaisir de vivre tous ensemble, c’est ce qui importe le plus. Et peu importe, finalement, l’issue de la compétition, car c’est ce qui restera dans nos mémoires". Paroles d’Éléphant.

 

Fifa

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