Quels  commentaires  faites-vous de la qualification des Eléphanteaux pour la demi-finale de la CAN  et pour la phase finale du  Mondial mexicain ?
Je remercie Dieu. C’est lui qui fait toute chose. Avant le match, certains de mes amis disaient qu’ils ne sentaient pas leurs jambes. Je leur ai dit qu’il fallait nous battre absolument jusqu’au bout. C’est ce que nous  avons  fait pour atteindre notre ambition. C’est-à-dire nous qualifier pour la  demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations  et pour la phase finale du Mondial mexicain qui aura lieu en juin prochain. Cet exploit est le plus grand bonheur  de  notre carrière de jeunes footballeurs. Si nous avions  perdu ce match, on ne parlerait plus de nous. On allait nous ranger dans les oubliettes. Nous sommes donc  contents pour cette double  qualification. Mais ce qui est devant est plus grand. Etant maintenant libérés après ce grand match contre la Gambie, nous préparons la demi-finale avec la plus grande sérénité. Le Rwanda est notre prochaine cible.
A mi parcours de cette CAN rwandaise, vous êtes le meilleur buteur avec quatre buts. Quel est votre sentiment ?
Ah bon !!!? je suis le meilleur buteur ? (Il rigole). Cela me fait plaisir. Je remercie Dieu de me donner cette chance de marquer. Mais le tournoi n’est pas terminé. Attendons la fin pour savourer notre joie.
Qu’est-ce qui explique le fait que ce sont des bouts de match que vous jouez ?
C’est la stratégie du coach Alain Gouaméné. C’est lui seul  qui peut mieux expliquer cette stratégie-là. Ce qui me réjouit  par contre, c’est la grâce de Dieu qui rejaillit  sur moi. Je suis à ma première Coupe d’Afrique. Et à chaque fois que je rentre, je marque. Cela me fait énormément  plaisir et me met en confiance. C’est même ma source de motivation. Quand je rentre, je mets en pratique les consignes de l’entraîneur.
Est-ce un deal entre l’entraîneur Alain Gouaméné  et vous ?
Bien sûr. C’est le plan de mon coach auquel j’adhère sans problème. Il me met en mission. C’est un choix tactique qui fait l’affaire de toute l’équipe. Pour lui, je serai moins bon si je débute les matches. C’est pour cela qu’il me fait rentrer en deuxième mi-temps. Il l’a plusieurs fois essayé  et cela a marché. C’est notre deal. Je me sens d’ailleurs  bien dans ce rôle.
Comment voyez-vous la demi-finale contre le Rwanda ?
Nous nous sommes qualifiés pour le Mondial. Ce premier objectif étant atteint, le trophée de la CAN est maintenant notre deuxième objectif. Nous irons le chercher. Mais, il faut le dire, ce match est une autre réalité avec la pression du public rwandais. Il faut que nous soyons  en confiance. Il faut que nous restions nous-mêmes. Nous devons jouer notre football. Je vous rassure que le Rwanda ne nous fait pas peur. C’est vrai que les attaquants rwandais  sont concrets devant les buts. Mais,  je pense que cette équipe n’est pas un foudre de guerre. Elle  n’a pas un jeu de haute gamme. Au lieu d’avoir peur du pays organisateur, je pense que nous devons dire merci à Dieu de l’avoir mis sur notre chemin. Nous sommes confiants. Nous allons  battre les Rwandais.
Source fif-ci.com