Les Eléphanteaux seront face à leur destin dans l’après-midi du samedi lors de la manche retour des éliminatoires de la CAN Orange 2011 des juniors, face à la Gambie. L’attente est grande et Mansou Kouakou Amoro, capitaine des Eléphants en a conscience.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Jeudi aux côtés d’Alain Gouaméné, Mansou apparaissait bien concentré sur son sujet. Et face aux Babies Scorpions au stade Félix Houphouët-Boigny, le capitaine des juniors sait bien l’objectif à atteindre. «Nous jouerons pour gagner. Rien de plus. En tout cas, pour nous, la qualification ou rien. Mes amis et moi savons que toute la Côte d’Ivoire sportive nous attend. Nous sommes conscients de l’enjeu.  Nous n’avons donc pas droit à l’erreur. C’est pourquoi chacun d’entre nous se donne à fonds pendant les séances d’entraînement», a-t-il indiqué. Nous ferons tout pour que les dieux du football soient avec nous.
 
Face à la motivation gambienne forte d’une avance d’un but acquise il y a deux semaines à Bakau, le défenseur droit des Eléphanteaux et ses coéquipiers imposeront leur esprit de groupe forgé par plusieurs combats livrés ensemble. Face à la muraille de Banjul, les Eléphants essaieront de faire la différence  avec «notre solidarité sur le terrain». Pas question de la jouer solo comme l’on le constate au sein des sélections ivoiriennes. «Nous devons mettre notre technique au profit de notre collectif. Nous ne devons surtout pas jouer avec précipitation. La qualification peut arriver à tout moment du match. Il nous faudra garder la sérénité jusqu’au bout. L’adversaire pourrait résister longtemps. Mais, nous devons garder notre sang froid pour l’avoir à l’usure», a-t-il déclaré sans négliger l’adversité à laquelle lui et ses copains devront faire face.
 
«C’est une évidence. Ils ont aussi en tête de se qualifier. Au match aller, ils nous ont battus par la plus petite marque. Ils nous ont accueillis à froid au tout début de la partie. Nous avons pêché par une erreur qui nous a coûté très cher». Des erreurs qu’ils espèrent ne plus répéter face à leur public. «Pour le match retour, nos encadreurs nous ont permis de corriger ces erreurs. Je crois qu’il n’est plus question de lâcher prise. Nous jouerons sur nos bases. C’est à nous de leur démontrer que nous sommes chez nous». Un état d’esprit du capitaine qui devrait déteindre sur ses coéquipiers en route pour Libye 2011.
 
Par Patrick GUITEY