A Kigali, les poulains d’Alain Gouaméné ont déjà récupéré de leur exploit face au champion sortant, la Gambie, laminée sur le score de 4-1 par d’inattendus Ivoiriens. L’effet de surprise ne sera plus le point fort des Eléphanteaux qui sont très attendus sur le terrain. Mais pas question de porter la pression. «Les enfants ont bien récupéré. Ils savent que cette fois-ci, c’est  le quitte ou le double. L’heure n’est plus au calcul. Nous leur avons donné les mêmes consignes. A savoir, jouer leur football sans panique», indiqué le sélectionneur ivoirien sur le site officiel de la FIF.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 
Hors du terrain le travail de sape a déjà commencé. Selon les membres du staff ivoirien, les entraînements des Eléphanteaux sont perturbés et suivis du public. Un fait qui n’enchante guère Alain Gouaméné obligé de composer avec un tel environnement. Les débats sur la perlouse du stade Amahoro s’annoncent très chauds. Surtout que le public rwandais sera surchauffé par la présence du Président SEM Paul Kagamé.
 
Une perspective qui n’entame cependant pas la confiance du capitaine Thome Yobou et de ses coéquipiers qui veulent aller jusqu’au bout. Une confiance encore plus grande quand on sait que le meilleur buteur de la compétition, Bédi Guy Stéphane (4 buts), est Ivoirien.
 
 
Par Patrick GUITEY