Au tirage au sort de la CAN des cadets, le groupe B semblait une montagne insurmontable pour la Côte d’Ivoire. La présence du Nigeria et du Ghana n’était pas étrangère à la réaction générale. Deux pays forts dans la catégorie qui n’ont pourtant pas pu trouver le résultat à l’équation ivoirienne. Le Nigeria fringant est tombé sur le coup de défense des Eléphanteaux (1-0), et le Ghana en panne d’imagination s’est fait contrer (0-0). Ajouté au nul (1-1) enregistré face au Congo, la nation Orange qui a fini avec 5 points à son compteur, s'est installé dans le second compartiment du groupe B, et s’envole pour les demi-finales, là où personne ne les attendait. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Le Maroc en face dans le carré d’as
 
Un parcours simple et efficace, au grand dam du Ghana contraint de rentrer prématurément à la maison. Sur son chemin se dresse à présent le leader du groupe A, le Maroc, le pays organisateur. Un autre gros morceau, une autre montagne. Mais les Ivoiriens ont montré qu’ils étaient de bons alpinistes. A raison même. Puisqu’en Côte d’Ivoire, ce ne sont pas les sommets qui manquent.  La tactique reste toujours l’humilité, la détermination. « Nous devrons être attentifs, disciplinés et déterminés car ils ont de réelles capacités. Nous devons bien défendre, être calme et faire notre travail, c’est la seule façon pour nous d'obtenir un bon résultat », a déclaré Kamara Ibrahim, le sélectionneur ivoirien.
 
Le Mondial dans l’escarcelle
 
La finale de la CAN des cadets en ligne de mire, les Eléphanteaux ont déjà une grande victoire : La qualification pour la Coupe du Monde 2013 aux Emirats Arabes Unis. Un pays que connait bien la Côte d’Ivoire pour y avoir presté en 2003 lors du mondial des juniors. Une grosse satisfaction pour la délégation ivoirienne qui sera encore plus fière si les Eléphanteaux accrochaient à leur tableau les Lionceaux de l’Atlas. Une autre paire de manche, un autre défi. Le rendez-vous est pris pour le mardi à Casablanca, pour continuer de surprendre. 
 
 
 
par Patrick GUITEY