Bito Dagou willy (Denguélé, latéral droit),  Dembélé Siriki (Asc Ouragahio, latéral droit) et de Diarrassouba Abdul (Asc Ouragahio, défenseur axial). Ces trois jeunes ivoiriens sont sur la liste des 9 athlètes recalés par la Caf avant le début de la CAN 2013 des cadets.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
La raison est connue. A l’instar de leurs collègues congolais et nigérians, les Eléphanteaux n’ont pas passé avec succès le test IRM (Imagerie à résonnance magnétique) appliqué à tous les joueurs  avant la compétition, et qui permet de déterminer avec précision l'âge d'un adolescent de moins de 17 ans. Bito, Dembélé et Diarrassouba ont fraudé sur leur âge.
 
Pour cette haute raison et conformément au règlement, ces joueurs ne sont pas autorisés à prendre part à la compétition, estime la CAF qui précise que «les effectifs des trois équipes, qui appartiennent toutes au groupe B, sont donc réduits à 18 unités».
 
Comme l’affaire Cahuzac en France, la question reste de savoir si la FIF à travers son staff médical et même celui dirigé par Kamara Ibrahim, était au parfum de cette tricherie. Et ce, même si ces derniers n’ont pas clamé publiquement leur innocence avant de se dédire.  Dans tous les cas, cet autre scandale à la maison de verre porte un coup à l’image de la Côte d’Ivoire et à son football.
 
 
par Patrick GUITEY