Mardi à Casablanca, l’on aurait peiné à mettre un kopeck sur la sélection ivoirienne. Car au stade Mohammed V, les favoris étaient Lionceaux. Le public acquis à la cause de ses poulains va vite déchanter. Au coup de sifflet final, ce sont les Eléphanteaux, solides et déterminés, qui arrachaient le premier billet pour la finale de la CAN 2013 des cadets. Un exploit qui porte la marque d’un groupe soudé au dessus duquel trône Kamara Ibrahim. Depuis son banc de sélectionneur, l’ex-manager de l’Entente Sportive de Bingerville a pu apprécier le travail, son travail appliqué à des gamins auxquels il rend hommage.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
 
« Le mérite revient aux joueurs. Nous, sommes là pour les accompagner Au niveau de nos objectifs de formation, cette CAN a été très positive. Au niveau mental et sur le contenu, les garçons ont livré de très belles prestations lors de chacune de leurs sorties. Nous avons fait beaucoup de progrès et nous sommes contents même s’il nous reste encore beaucoup de travail à faire », a déclaré Kamara déjà aux anges. Car rien ne fut aisé pour les cadets surtout face à des Marocains portés par un public survolté. « Ça n’a pas été facile pour nous de nous imposer ici face au pays organisateur qui était appuyé par ses milliers de supporters, a reconnu le sélectionneur ivoirien. Mais l’essentiel est là », la qualification pour la finale. Un objectif lointain qui se dévoile à présent avec la possibilité de se mettre sur le toit de l’Afrique. Longtemps après 1992, la Côte d’Ivoire reviendrait à la lumière, et "Kamso" lui, succèderait à un certain Yéo Martial, maître d’œuvre du seul succès majeur d’une sélection nationale ivoirienne.
 
 
Déjà fiers de leur parcours, c’est décontractés que les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire attendent leurs adversaires du 27 avril, jour de finale. Ce sera ou le Nigeria ou la Tunisie, deux formations qui s’affrontent ce mercredi à Marrakech à partir de 15h00 Gmt.
 
 
par Patrick GUITEY