Ce mardi, à Casanblanca, à partir de 15h00 Gmt, la Côte d’Ivoire aura encore besoin de miracle. Tout comme face au Nigeria en manche de poule. Car le mercredi 17 avril, les Golden Eaglets étaient super favoris. Ça ressemble bien au statut des Lionceaux du Maroc qui comptent 8 buts déjà avec dans leurs rangs Hamza Sakhi et Younes Marzoukh, qui culminent à trois buts chacun. Equipe organisatrice de la CAN 2013 des U17, le Maroc est tout en haut des sondages. Une situation qu’aime bien les Eléphanteaux, véritable suprise du groupe B, et extraordinaire qualifiés pour la Coupe du Monde. Avant de caresser la planète, les “lutins“  de Kamara Ibrahim aimeraient bien embrasser le continent avec un trophée majeur. Longtemps que la nation Orange n’a pas gouté à un tel délice.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Pourtant, dans le camp ivoirien, pas question de se mettre la pression. Car l’objectif pour cette fois était bien clair avant la compétition. « Nous sommes aujourd'hui dans une logique de construction de l'équipe. L’important n’est pas tant l’objectif final, mais plutôt le cheminement jusqu’à celui-ci. Il est d’ordre pedagogique et il concerne la maitrise du contexte du haut niveau », a déclaré le sélectionneur national ivoirien. Comme pour protéger déjà ses gamins. Mais sur le terrain, face à des Lionceaux porté par leur public, il ne s’agira pas uniquement que de maitrise du contexte et de qualité du contenu du jeu. Car la finale, elle sonne bien dans un coin de la tête des jeunes pachydermes. Pas de fuite en avant donc. Et les propos qui suivent font foi.
 
 
« A nous d'être solide et nous appuyer sur nos valeurs sur toutes nos lignes:Mettre de l’engagement dans les duels, de la solidarité, de la vitesse, de la détermination… C’est une question d’énergie, si on est pas désunis et qu'on gère bien cette pression on devrait avoir notre mot a dire », dixit Kamara Ibrahim. Comme un conseil de guerre, car de la bataille il en aura forcément aus stade Mohammed V de Casablanca dans un face à face qui semblerait déséquilibré. Mais il n’y a pas plus cannivores que des herbivores surmotivés et qui semblent seuls contre tous. Car, à Abidjan comme dans les tribunes du stade de Casa, les Eléphanteaux ont déjà du soutien, quelque soit ce qui arrivera.
 
 
par Patrick GUITEY