« Légré perd 90 millions à Malabo ». Une information qui aurait déstabilisé le ministre des sports et des loisirs de Côte d’Ivoire.  A vrai dire, M. Légré n’avait pas cet argent dans la poche comme l’on pourrait se l’imaginer. Mais la Côte d’Ivoire a bel et bien perdu de l’argent. Une perte qui est le résultat de l’absence de certaines personnalités à Malabo et donc à l’hôtel Banapa Club qui devaient les accueillir.  Oui l’Etat de Côte d’Ivoire, par le truchement d’African Village, a payé des chambres qui ne sont pas occupées et dont la solde ne sera pas remboursée. C’est un fait. Nul ne peut le nier.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Piqué par le virus de la vérité des faits relatés par certains journalistes avec lesquels il a voulu en découdre, Philippe Légré s’est empressé de monter l’encadrement des Eléphants dont son président Sidy Diallo, en accusant la presse sportive ivoirienne d'agent déstabilisateur. Un communiqué signé de M. Dakpa, incrimine « une certaine presse » de vouloir mettre à mal le travail élaboré par François Zahoui et ses poulains pour ramener le trophée en Côte d’Ivoire. Et ce, alors qu’à aucun moment une quelconque relation dans l’affaire « Légré perd 90 millions à Malabo » n’a été faite avec la sélection nationale.
 
Assumer ses déboires pour être convier à la gloire
 
Le seul cité, c’est bien le ministre des sports, seul responsable qui devra assumer la grippe de sa machine de mobilisation mise en place autour des Eléphants. Par ailleurs, s’il nie ses responsabilités en tant que chef de la délégation ivoirienne à Malabo, l’on ne saurait l’accepter au pupitre des récompenses après la victoire des Eléphants. Car le sacre de la Côte d’Ivoire à la 28è CAN, la presse dans son ensemble y croit. Contrairement à ce que l’on veut laisser entendre.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo