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Le meilleur, c’est pour la fin. Un dicton qui a pris tout son sens dans la 28è édition de la coupe d’Afrique. Terre d’ouverture des festivités du football africain, la Guinée Equatoriale n’a pas été à la hauteur de l’événement. Coût de vie surdimensionnée comme si les visiteurs avaient également leur puits de pétrole, Malabo et Bata fut un calvaire pour ses hôtes qui entendaient vite la quitter pour l’eldorado.
 
Et oui, contrairement au pays de SEM Bassogo, celui d’Ali Bongo fut plus accueillant, plus hospitalier. Au Gabon, se fut la CAN dans toute sa splendeur. Navette gratuite pour les supporters et journalistes, volontaires à votre service, salles de presses et stades modernes, « depuis que je fais des CAN, celle là est la plus aboutie », affirmait un journaliste français. Constat unanime. Mais lui parlait que de Libreville et de Franceville. Car de l’autre côté, la CAN était sans sucre.  
 
 Si la Guinée Equatoriale et le Gabon seront cités comme ceux qui ont vu naître un nouveau champion d’Afrique, la Zambie, les observateurs n’auront plus tard d’yeux que pour le Gabon, orgueil d’une CAF pas exempte de tout reproche dans ses choix des hôtes de la CAN. Souvenez-vous la galère de l’Angola. Mais vu la Coupe du Monde 2010, c’est sur que la CAN 2013 en Afrique du Sud sera bien meilleure.
 
Par Patrick GUITEY à Libreville